Les modèles et les collections se succèdent. Les prix ne cessent de baisser et la qualité aussi. Basée sur un modèle linéaire, on produit – on consomme – on jette, la «fast fashion» est un fléau pour l’environnement. Les chiffres, qui varient selon les études, indiquent entre 3% et 10% des émissions de CO2 mondiales. Le verdict, lui, reste le même: l’industrie textile est devenue la deuxième plus polluante après celle du pétrole. Pour renverser la tendance, la meilleure solution reste de se tourner vers la seconde main. Un marché qui compte toujours plus d’enseignes.
Coopératives et associations
Il y a d’abord les coopératives et les associations caritatives. Active depuis plus de vingt ans dans l’insertion professionnelle, la coopérative Ateapic propose des produits de seconde main ou des créations d’artistes locaux. Elle gère sept boutiques, réparties entre Lausanne, Vevey, Renens, Aigle et Yverdon-les-Bains.
Caritas tient, pour sa part, plusieurs friperies, notamment à Lausanne, à Yverdon, à Nyon ou encore à Neuchâtel. On trouve des vêtements et des accessoires, mais aussi du mobilier et de la vaisselle dans les filiales de l’Armée du Salut de Bienne, Genève Le Lignon, Lausanne et Nyon. Citons quelques enseignes de la Croix-Rouge où l’on déniche principalement des habits et des chaussures: Zig-Zag à Fribourg, Vêt’Shop à Neuchâtel, Au Fil Rouge à Aigle. Et, enfin, les Galetas et les boutiques du Centre social protestant, notamment à Lausanne, Morges et Genève.
Vente en ligne
Viennent ensuite les plateformes de vente et d’échange en ligne comme ricardo.ch ou anibis.ch. Sur Facebook, on trouve des groupes en tous genres, comme Vide dressing Lausanne ou Fenêtre sur Cour Morges, mais aussi la Marketplace. Lancée en février 2019, l’application Petit Marché s’adresse aux parents genevois qui veulent lutter contre le gaspillage. Elle propose une large sélection d’articles de seconde main pour enfants, allant des habits aux poussettes, en passant par des jouets et des livres. Quant à l’association Sipy, elle tient un local à Lausanne et organise de nombreux événements dans la ville et à Genève. Fondée par un groupe d’étudiants, cette association suit le principe du troc: un habit apporté = un habit à reprendre.
Boutiques indépendantes
Last but not least, les boutiques vintage essaiment en Suisse romande. Citons-en trois. Pionnière à Lausanne, Chabada Vintage vend des habits, des chaussures et des accessoires, sortis des années 1920 aux années 1990. A Fribourg, Moule Frip & Audrey’s Code se sont associées pour proposer des pièces vintage ainsi qu’une sélection de vêtements de seconde main pour hommes, femmes et enfants. Et, à Genève, Wood Friperie vend des pièces des années 1960 aux années 2000.
Les modèles et les collections se succèdent. Les prix ne cessent de baisser et la qualité aussi. Basée sur un modèle linéaire, on produit – on consomme – on jette, la «fast fashion» est un fléau pour l’environnement. Les chiffres, qui varient selon les études, indiquent entre 3% et 10% des émissions de CO2 mondiales. Le verdict, lui, reste le même: l’industrie textile est devenue la deuxième plus polluante après celle du pétrole. Pour renverser la tendance, la meilleure solution reste de se tourner vers la seconde main. Un marché qui compte toujours plus d’enseignes.
Coopératives et associations
Il y a d’abord les coopératives et les associations caritatives. Active depuis plus de vingt ans dans l’insertion professionnelle, la coopérative Ateapic propose des produits de seconde main ou des créations d’artistes locaux. Elle gère sept boutiques, réparties entre Lausanne, Vevey, Renens, Aigle et Yverdon-les-Bains.
Caritas tient, pour sa part, plusieurs friperies, notamment à Lausanne, à Yverdon, à Nyon ou encore à Neuchâtel. On trouve des vêtements et des accessoires, mais aussi du mobilier et de la vaisselle dans les filiales de l’Armée du Salut de Bienne, Genève Le Lignon, Lausanne et Nyon. Citons quelques enseignes de la Croix-Rouge où l’on déniche principalement des habits et des chaussures: Zig-Zag à Fribourg, Vêt’Shop à Neuchâtel, Au Fil Rouge à Aigle. Et, enfin, les Galetas et les boutiques du Centre social protestant, notamment à Lausanne, Morges et Genève.
Vente en ligne
Viennent ensuite les plateformes de vente et d’échange en ligne comme ricardo.ch ou anibis.ch. Sur Facebook, on trouve des groupes en tous genres, comme Vide dressing Lausanne ou Fenêtre sur Cour Morges, mais aussi la Marketplace. Lancée en février 2019, l’application Petit Marché s’adresse aux parents genevois qui veulent lutter contre le gaspillage. Elle propose une large sélection d’articles de seconde main pour enfants, allant des habits aux poussettes, en passant par des jouets et des livres. Quant à l’association Sipy, elle tient un local à Lausanne et organise de nombreux événements dans la ville et à Genève. Fondée par un groupe d’étudiants, cette association suit le principe du troc: un habit apporté = un habit à reprendre.
Boutiques indépendantes
Last but not least, les boutiques vintage essaiment en Suisse romande. Citons-en trois. Pionnière à Lausanne, Chabada Vintage vend des habits, des chaussures et des accessoires, sortis des années 1920 aux années 1990. A Fribourg, Moule Frip & Audrey’s Code se sont associées pour proposer des pièces vintage ainsi qu’une sélection de vêtements de seconde main pour hommes, femmes et enfants. Et, à Genève, Wood Friperie vend des pièces des années 1960 aux années 2000.
Sou'al Hemma
Repriser plutôt que jeter
Longtemps considéré comme désuet, le reprisage refait surface. Certains ne cherchent qu’à prolonger la vie de leurs vêtements, d’autres veulent leur donner une touche unique et décalée. Quel que soit l’objectif, il existe de nombreux tutoriels qui expliquent comment repriser les trous dans les pantalons ou cacher les taches, de manière invisible ou apparente. Pour un résultat esthétique, on recommande le «sashiko» et le «boro», deux techniques de broderie japonaises qui visent, avant tout, à embellir la pièce originale.