Le test réalisé en 2016 (lire «Budget minimal à la sortie de la douche») n’avait pas vraiment atteint des sommets: quatre serviettes seulement – sur quinze – avaient décroché la mention «bon». Les choses semblent avoir évolué positivement, comme le montre notre tableau. L’examen mené par le laboratoire spécialisé Hohenstein a donné des résultats réjouissants, avec quatorze sur quinze modèles jugés «bon». La capacité d’absorption immédiate et maximale des tissus ainsi que leur qualité globale ont progressé.
Trop neuf, moins efficace
Ce qu’il faut savoir, c’est que les linges absorbent l’eau plus rapidement après une dizaine de lavages que lorsqu’ils sont neufs. La plus grande variation a été relevée avec le Dreamflor de Globus. Après dix passages en machine, il absorbait deux fois plus d’eau qu’après le premier lavage. Son fabricant, Weseta, explique que, pour des raisons écologiques, il renonce à utiliser des additifs chimiques qui augmentent le pouvoir absorbant du textile lorsqu’il est neuf.
La serviette Vågsjön d’Ikea est la seule à se contenter de la mention finale «satisfaisant». Si sa capacité d’absorption immédiate est bonne, sa rétention d’eau maximale est inférieure à ses concurrentes. De plus, son tissu a tendance à fortement pelucher lorsqu’il est neuf. Problème, du reste, qui touche la majorité des articles testés. Sur ce point, le modèle Manuel, vendu chez Migros, est le plus vaillant. Ajoutée à sa très bonne capacité d’absorption immédiate, cette qualité lui a valu la première place du classement.
Grandes variations de prix
La fourchette de prix des linges de bain que nous avons retenus est large, puisqu’elle s’étend de 6.95 fr. à 109 fr.! Si le modèle le moins cher – le Vågsjön d’Ikea – s’est avéré le moins convaincant du lot, d’autres produits avantageux valent le détour. La serviette Rona, vendue chez Pfister (15 fr.), propose sans doute le meilleur rapport qualité-prix. La Dreamflor, produite par le fabricant suisse Weseta ne fait certes pas mieux, malgré son coût (109 fr.). Mais la marque, qui fournit également les modèles Puro de Globus et Deluxe de Manor, souligne que ce prix plus élevé s’explique par la prise en compte des aspects environnementaux et sociaux.
Il est vrai que notre test n’a pris en compte que des critères scientifiquement quantifiables dans un laboratoire. Des éléments comme les prix ou les conditions de production ainsi que les labels n’ont pas été considérés dans le score global. Il en va de même avec la douceur des tissus qui peut être perçue différemment d’un consommateur à l’autre et qui peut sensiblement varier en fonction de l’entretien apporté (lire «Bien entretenir ses serviettes»).
Il est à relever que les textiles examinés sont disponibles en différentes tailles et qu’ils existent sous d’autres formes (essuie-mains, gants de toilette, etc.). Les résultats obtenus s’appliquent également à ces articles.
Lukas Bertschi / chp
Bonus web: Comment bien entretenir ses serviettes de bain
Les critères du test
Le laboratoire Hohenstein de Bönnigheim (D), spécialisé dans les textiles, a évalué les quinze serviettes de bain, selon les critères suivants.
1. Absorption
⇨ Capacité immédiate: Avant le test, les serviettes de bain ont été lavées, puis séchées. Le laboratoire a ensuite mesuré la quantité d’eau qu’elles pouvaient absorber lorsqu’elles sont mises en contact avec une surface humide – semblable à une peau – pendant cinq secondes. Les mesures ont été répétées après dix lavages et passages au sèche-linge.
⇨ Capacité maximale: Quelle est la quantité maximale d’eau qu’une serviette peut absorber lorsqu’elle est plongée dans de l’eau pendant une minute? Les experts ont testé chacun des produits cinq fois. Le test a été réalisé après dix lavages et passages au sèche-linge.
2. Qualité du tissu
Quelle quantité de peluches peut être enlevée des serviettes de bain à l’aide de bandes adhésives fixées aux mêmes endroits? La couleur change-t-elle pendant le lavage? Est-ce que les tissus déteignent sur d’autres textiles?