Charles*, Pierre* et Claire*, n’ont pas reçu leur mensuel Diapason depuis plusieurs mois. Il en va de même pour Nina*, avec Le Nouveau Détective, et Marc*, avec Madame Figaro et Fou de pâtisserie. Quant à Karl*, plusieurs de ses Lustiges Taschenbuch sont arrivés endommagés dans sa boîte aux lettres.
Tous ont réclamé auprès de la société Asendia Press Edigroup SA (ci-après: Edigroup), qui distribue ces magazines. Avec un succès limité: quelques réponses, mais pas de remboursement, ni de réception des numéros manquants ou abîmés.
La société n’a, hélas, pas répondu aux réclamations déposées sur notre plateforme, malgré notre relance. Elle a toutefois répondu à nos questions par e-mail.
D’après les informations fournies, la pandémie aurait non seulement généré quelques irrégularités au niveau des parutions et des livraisons, mais aussi augmenté le nombre d’abonnements, ce qui a rendu l’absorption des demandes clients plus complexe. Par ailleurs, Edigroup étant en partie tributaire des maisons d’édition avec lesquelles elle collabore, elle aurait subi, par ricochet, les problèmes rencontrés par celles-ci.
Par exemple, les éditeurs de Madame Figaro, tout comme ceux du Fou de pâtisserie, ont changé les modalités de leur collaboration avec Edigroup, notamment en ce qui concerne la logistique ou la facturation. Cela a pu engendrer des retards ou des interruptions dans la livraison. De son côté, Lustiges Taschenbuch a subi des retards d’envoi à cause d’un important changement de système et de personnel à la fin de l’année dernière. Pour sa part, Diapason ne fournit désormais plus, hors de la France, les CD accompagnant chaque numéro; l’éditeur a également eu à gérer de fortes demandes au niveau du Service clients.
Edigroup nous l’a assuré: les clients lésés se verront proposer des mesures compensatoires, comme la prolongation de leurs abonnements.
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*Noms connus de la rédaction