«L’enfant a besoin de s’inventer des histoires», explique Gina Paiva, pédopsychiatre à Lausanne. En rejouant une fois, deux fois, dix fois la même scène, il peut «digérer» ce qu’il a vécu pour se construire. Petits personnages, poupées et briques de bois ou de plastique sont ainsi le support idéal de ce monde imaginaire.
Les armes factices ont aussi leur place dans le placard des garçons… et des filles, car elles permettent d’inventer des jeux qui libèrent l’agressivité. Quant à Ken et à Barbie, même s’ils offrent une représentation caricaturale du corps, ils ouvrent aussi la porte à des scénarios permettant de revivre les situations. Et ce, pour les garçons aussi!
Nous avons privilégié cette catégorie de coffrets dans notre comparatif de prix (voir tableau), en y ajoutant un jeu de société. «Cette activité permet à l’enfant d’apprendre à respecter des règles, tout en partageant un moment en famille ou entre copains», explique la praticienne.
Quant aux jeux vidéo, ils ne sont pas interdits, mais doivent être utilisés avec modération. «Le tabou risque de couper l’enfant de son milieu et renforce l’attrait de l’objet interdit, relève Gina Paiva. Le problème, ce n’est pas le jeu, sauf s’il est particulièrement violent, mais le risque pour l’enfant ou l’adolescent de se réfugier dans un monde complètement virtuel.» Les parents resteront attentifs en fixant un cadre et éviteront de laisser les petits seuls devant l’écran.
Entre 25% et 40% meilleur marché
Une fois la liste de souhaits connue, il vaut vraiment la peine de comparer les prix. Selon les distributeurs, on économisera en effet entre 25% et 40%. Pendant le mois de novembre, plusieurs enseignes proposent des rabais substantiels sur certains coffrets. Nous n’avons pas tenu compte de ces réductions dans notre comparatif, la plupart des offres spéciales étant échues à la fin de novembre.
Selon ce relevé, c’est galaxus.ch, la plateforme en ligne de Migros, qui affiche neuf fois sur douze les tarifs les plus avantageux. Cette solution implique de se passer du conseil du vendeur et de commander les objets suffisamment tôt pour les glisser sous le sapin, sans stress. En cas de retour, il faudra alors payer les frais de port ainsi qu’un montant minimum de 10 fr., sauf si l’article est défectueux.
A l’opposé, Fnac est mal notée à six reprises. Elle est suivie de Coop et King-Jouet. A noter que Migros échappe parfois d’un cheveu à notre crayon rouge: le géant orange propose à deux reprises des jouets coûtant 5 ct moins cher seulement que la concurrence.
Claire Houriet Rime