Avant le départ, consultez bien les Conditions générales (CG) et prémunissez-vous contre toute mauvaise surprise.
Je veux annuler
La possibilité d’annuler gratuitement une croisière dépend de divers facteurs, notamment du lieu de réservation et des termes du contrat. Les réservations auprès d’organisateurs suisses sont régies par la loi sur les voyages à forfait (LVF). Bien qu’elle offre une protection aux consommateurs, cette loi ne prévoit pas de droit à l’annulation gratuite. Les termes du contrat, y compris les frais d’annulation, sont contraignants.
La plupart des contrats de voyage à forfait incluent des clauses spécifiques sur les annulations, précisant les frais qui varient selon le calendrier: ces frais augmentent à mesure que la date de départ approche, car les organisateurs doivent couvrir leurs dépenses anticipées et la difficulté de revendre les places annulées à court terme.
Pour les réservations effectuées auprès d’agences de voyage à l’étranger ou de compagnies maritimes, ce sont souvent leurs propres CG qui s’appliquent. Il est essentiel de lire attentivement les conditions d’annulation et, si nécessaire, de considérer une assurance annulation qui couvrirait des événements imprévus (maladie ou changements inattendus).
Visites écourtées
Il est possible d’obtenir un remboursement partiel si certains ports prévus au programme ne peuvent être visités, que ce soit en raison de conditions météorologiques défavorables ou d’autres motifs. Cela dépend des termes du contrat.
Si des alternatives sont prévues, comme le remplacement d’Ibiza par Palma de Majorque, le droit à un remboursement peut être limité.
Les passagers doivent vérifier les CG avant de réserver. En l’absence d’alternatives, il est souvent possible de demander un remboursement partiel pour les escales manquées. Chaque cas est unique et doit être évalué en fonction des circonstances et des conditions contractuelles.
Faillite du tour-opérateur
En cas de faillite de l’organisateur avant le départ, la possibilité de récupérer l’argent dépend de la protection financière mise en place par celui-ci. En Suisse, les agences adhèrent souvent à des fonds de garantie qui assurent aux voyageurs le remboursement ou le rapatriement en cas de défaillance de l’entreprise. Il est prudent d’éviter les paiements anticipés sans garantie et d’envisager des options comme les assurances voyage qui couvrent également la faillite du tour-opérateur.
La bonne-main?
La politique concernant les pourboires à bord des croisières varie d’une compagnie à l’autre. Certaines incluent les pourboires dans le prix total du voyage, simplifiant ainsi les dépenses à bord pour les passagers. Dans d’autres cas, les pourboires restent optionnels mais sont généralement recommandés. Des montants suggérés peuvent être indiqués, comme 8 à 12 euros par jour par passager, à répartir entre le personnel de bord.
Des rats dans ma cabine
Tout défaut dans la cabine, tel qu’un manque de propreté ou des équipements défectueux, donne droit à une réparation immédiate ou au changement pour une cabine en bon état. Il est important de signaler le problème immédiatement à la réception du bateau et de documenter les défauts avec des photos. A leur retour, les passagers peuvent demander un dédommagement pour le désagrément subi.
Vol en haute mer
En cas de vol d’objets de valeur dans la cabine, la responsabilité dépend du droit maritime applicable au navire. La Convention d’Athènes est souvent citée, prévoyant que les passagers doivent confier les objets de valeur au personnel du navire pour une conservation sécurisée. Cela limite la responsabilité de la compagnie en cas de vol non déclaré.
Seul maître à bord
Le capitaine a le droit de faire débarquer des passagers, selon la législation en vigueur sur le navire. La règle générale est que toute personne mettant en danger la sécurité ou la santé de l’équipage et des passagers peut être expulsée du navire par le capitaine lors d’une escale. Il en va de même pour les passagers qui se comportent de manière totalement inappropriée. Cette mesure vise à assurer la sécurité et le bien-être de tous les passagers et de l’équipage à bord.
Kim Vallon