En mai dernier, Antoinette et Laurent font halte sur une aire d’autoroute en Catalogne, durant un séjour en Espagne. Le couple genevois verrouille la voiture avec la clé électronique. Après cette pause, ils découvrent que tous leurs bagages ont été volés: ils ont vraisemblablement été victimes d’un vol à la souris, une technique consistant à neutraliser la fermeture des portes du véhicule à l’aide de moyens électroniques.
Antoinette et Laurent font tout de suite un constat au poste de police le plus proche. Puis déclarent le sinistre, qu’ils évaluent à 5000 fr., à la Zurich, leur assurance. Mais cette dernière refuse d’entrer en matière: elle argue que, selon les conditions générales d’assurance (CGA), la couverture existe lorsque le véhicule entièrement verrouillé a été ouvert de force. Or, précise la Zurich, «le véhicule des propriétaires volés n’a jamais été verrouillé, car les auteurs du vol ont interrompu cette opération».
N’arrivant pas à faire entendre leur contestation, nos lecteurs déposent leur réclamation sur plaintes.ch. La Zurich campera sur sa position.
L’on peut raisonnablement se demander si les CGA de la Zurich, tout comme celles d’autres assurances, sont toujours au goût du jour, au vu des techniques modernes des malfrats. En France, où ce procédé fait rage, un tribunal a considéré que l’effraction électronique constituait bel et bien une effraction au sens commun du terme et que, partant, la garantie de l’assureur était due. ca
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