Pour les chaussettes courtes, les fabricants parlent souvent de modèles ankle ou no show. Les premiers vont jusqu’à la cheville, les seconds disparaissent dans la chaussure et sont donc à peine visibles. Les chaussettes courtes sont également vendues sous le nom de sneakers, le terme anglais pour baskets.
Bon à Savoir a envoyé 14 paires de socquettes noires, pour femmes et hommes, au laboratoire. Neuf produits sont des modèles unisexes, cinq paires sont destinées aux hommes.
Le critère le plus important pour les chaussettes de notre test: elles doivent durer le plus longtemps possible. Lors du contrôle de la résistance à l’abrasion, cinq produits ont obtenu la meilleure note, dont le vainqueur du test Sneaker Bambou de Varese. Ce modèle n’a pratiquement pas perdu de couleur après 25 lavages à 60°C et n’a subi qu’un rétrécissement minime.
Contrairement aux autres produits, les chaussettes de Varese ne sont pas principalement composées de coton, mais de viscose de bambou: l’herbe de bambou est transformée en une masse filable à l’aide de soude caustique et de sulfure de carbone.
Les chaussettes Family de Falke, arrivées en deuxième position, contiennent 92% de coton, soit la part la plus élevée de tous les produits testés. Il est donc possible d’obtenir des produits de grande qualité avec une forte teneur en coton. A noter que, à 13 fr. la paire, elles étaient aussi les plus chères du test.
Une bonne paire à 70 ct.
Les chaussettes les moins chères notées «bon» sont les M-Budget de Migros: une paire ne coûte que 70 ct. En termes de robustesse, elles sont équivalentes aux meilleurs produits, mais elles rétrécissent davantage au lavage que les autres modèles.
Avec les chaussettes de Coop Naturaline, il existe également un bon produit avec du coton biologique. Selon Coop, ces chaussettes sont «neutres en CO2». Mais elles ont leur coût: près de 4.50 fr. la paire.
Quatre modèles obtiennent l’évaluation «suffisant»: les Bio Sneakers de Migros, le modèle de la marque Sergio de Coop ainsi que les marques propres de Dosenbach et C & A. Toutes ont été endommagées rapidement lors du test de frottement. De plus, les produits de Sergio, Dosenbach et C & A ont rétréci au lavage.
La note globale «insuffisant» a été attribuée aux chaussettes de Manor Man: après le lavage, leur longueur a rétréci de 17,5%. Manor écrit, à ce sujet, qu’elle va étudier des améliorations avec le fabricant.
Lavage à 60°C conseillé
Une température de lavage de 40°C ne suffit souvent pas à tuer les bactéries responsables des odeurs dans les vêtements. C’est surtout un problème si on utilise une lessive liquide ou une lessive de couleurs. C’est pourquoi Bon à Savoir a lavé les chaussettes à 60°C dans son test.
Pour laver les chaussettes à 40°C, il est conseillé d’utiliser une lessive complète en poudre. Efficaces à des températures plus basses, elles contiennent généralement des agents blanchissants. Les couleurs s’estompent donc plus rapidement.
Lukas Bertschi / ld
Les critères du test
Un laboratoire spécialisé dans les textiles en Allemagne a testé 14 paires de socquettes noires pour Bon à Savoir.
1. Résistance au frottement
Le tissu des chaussettes au niveau du talon et de la pointe a été frotté contre un autre tissu jusqu’à ce que des trous apparaissent.
2. Risque de déformation
Le laboratoire a mesuré à quel point les chaussettes rétrécissaient en longueur et en largeur après cinq lavages en machine à 60°C.
3. Tenue de la couleur
Les experts ont lavé les chaussettes 25 fois et les ont séchées dans le sèche-linge après chaque lavage. Un appareil de mesure a été utilisé pour déterminer la perte de couleurs des produits.
4. Peluchage
Après le lavage, les experts ont évalué le degré de peluchage des chaussettes.
Conditions de production
Bon à Savoir ne note, dans ses tests, que des critères objectivement mesurables.
La durabilité est ainsi évaluée à travers la robustesse des produits. Nos lecteurs et lectrices posent souvent des questions sur les conditions de travail lors de la production: celles-ci ne peuvent pas être évaluées sans aller contrôler le lieu de fabrication. C’est pourquoi ce critère ne figure pas dans notre test. Notons encore que la rédaction a observé à maintes reprises que le prix des textiles en magasin en Suisse n’a aucun rapport avec les coûts de production. Les coûts de production ne sont pas du tout corrélés à la facture finale.