En complément à notre article «De plus en plus de Suisses grincent des dents»
Gouttière dentaire
Elle sert avant tout à protéger les dents de l’usure. Certains modèles permettent, en plus, de soulager la tension musculaire. Pour une gouttière de ce type (Michigan), comptez quatre séances chez le dentiste, selon la Société suisse des médecins-dentistes (SSO): prise d’empreintes, adaptation après fabrication, suivi après quelques jours, puis après une à deux semaines. Le tout pour un coût d’environ 1300 fr. Une gouttière de simple protection peut être réalisée pour environ 700 à 800 fr. Ces appareils durant au minimum dix ans. Ils sont, a priori, à la charge du patient, car l’assurance de base ne prend pas en charge les frais dentaires.
A noter qu’il existe des gouttières thermoformables, à adapter soi-même après les avoir trempées dans de l’eau chaude. Elles sont disponibles en pharmacie et sur Internet, mais déconseillées par la SSO: «Ce qui pose problème, c’est avant tout le manque d’accompagnement professionnel. Les patients s’exposent à des effets secondaires indésirables, parmi lesquels on compte des sollicitations irrégulières de certaines dents ou de l’ensemble de la mâchoire, voire des modifications irréversibles de l’occlusion des deux rangées de dents.»
Physiothérapie
La physiothérapie maxillaire peut constituer une option pour atténuer les problèmes de bruxisme. Dans ce cas, l’assurance de base rembourse les séances, pour autant qu’elles soient prescrites par un médecin.
Médicaments
Certains médicaments ont montré une efficacité contre le bruxisme nocturne, tels les décontractants musculaires. Ils doivent être prescrits par un médecin. Dans les formes sévères de bruxisme, le botox peut réduire les contractions musculaires. La durée d’action du traitement est de plusieurs mois. La technique s’avère délicate, car les muscles de la mastication doivent rester opérationnels.