Les vacances devraient être synonyme de détente et de bien-être. Pour certains, elles riment parfois avec maux de tête, fatigue ou encore douleurs dans les membres et dépression. Et, avant même de s’en rendre compte, voilà déjà les congés terminés. Ce scénario cauchemardesque est pourtant bien connu des spécialistes. Il porte même un nom: «la maladie des loisirs». Selon une étude néerlandaise menée en 2002, ce syndrome concernerait 3% des employés. Le stress du travail en est la cause principale. Selon les auteurs de l’étude, «la maladie des loisirs» touche principalement les perfectionnistes et les personnes accros au travail avec un temps de travail quotidien excédant huit heures.
Or, lorsqu’une personne est sous pression, son corps libère de l’adrénaline et du cortisol (hormones du stress). Ce cocktail hormonal va permettre au corps de ne pas flancher, mais il va aussi fragiliser le système immunitaire du travailleur. Lorsque les vacances arrivent, le stress diminue et c’est à ce moment là que les symptômes réprimés jusque-là apparaissent.
Prévenir plutôt que guérir
Pour éviter que cette situation ne se reproduise ad vitam aeternam, une seule solution: il faut anticiper. Le premier pas consiste à ne plus faire l’autruche et à admettre que l’on est surchargé au travail. Ensuite, on n’oubliera pas de se ménager des plages de liberté durant les heures de travail et cela sans avoir mauvaise conscience. Une fois à la maison, un bain, un bon repas entre amis ou une séance de relaxation peuvent aider à couper avec la journée de travail.
Il faut également apprendre à lutter contre le stress et à le diminuer. En commençant d’abord par planifier les jours fériés à l’avance et en ralentissant le rythme de travail à l’approche des vacances, en évitant par exemple d’enchaîner les rendez-vous.
Tout au long de l’année, on veillera également à s’alimenter correctement et à pratiquer régulièrement du sport et des activités pour se vider la tête (lecture, promenade, cuisine, etc.).
Andrea Fopp / cg