Les opérateurs téléphoniques proposent la télévision, il n'y a pas de raison que les spécialistes de l'image ne proposent pas la téléphonie mobile… C'est bien ce qu'a dû penser UPC Cablecom, inquiet de voir une partie de ses 1,5 million d'abonnés tranquillement migrer chez Swisscom & Co. Depuis hier, il a donc fait alliance avec Orange pour proposer trois abonnements, avec ou sans acquisition de l'appareil, imitant en cela Sunrise et ses forfaits Freedom.
Une offre pour l'heure réservée à ses clients (elle devrait s'ouvrir à tous d'ici à la fin de l'année) qui tient la comparaison, mais qui n'a rien d'exceptionnelle non plus. Notre tableau comparatif le démontre: l'offre de base (appelée Start comme chez Sunrise) propose certes 50 minutes de communication en Suisse (cumulées sur le réseau fixe et mobile des autres opérateurs), mais le nombre d'SMS est limité à 50 et le transfert de donnée (à débit standard) à 500 mb/mois.
Et avec l'offre médiane, il n'y a plus photo, puisque, pour 50 fr. par mois, Sunrise propose un forfait quasi illimité en Suisse. En revanche, Cablecom garde un petit avantage avec les tarifs à l'étranger, même si, dans tous les cas, ils restent scandaleusement élevés. Cependant, les personnes appelant beaucoup à l'étranger seront encore mieux loties avec la formule Max de Sunrise (100 fr.), qui inclut tous les appels pour les pays voisins les plus fréquentés, ainsi que quelques forfaits depuis ces mêmes pays.
Un dernier mot enfin sur la facturation à la seconde, que UPC Cablecom avance avec une fierté justifiée. On regrettera simplement qu'elle ne soit valable que pour les appels passés depuis la Suisse: à l'étranger, tout se fait par bloc d'une minute, comme chez la concurrence…
Christian Chevrolet