Comment assurer sa petite reine? Depuis le 11 juin 2015, la compagnie d’assurances La Vaudoise s’est alliée avec Jumbo pour proposer une police «simple et bon marché» aux acquéreurs d’un vélo. Le contrat couvre le vol, la chute et la collision, pour des primes variant entre 19 fr. et 59 fr. selon la valeur de la bicyclette, mais au maximum jusqu’à 2000 fr.
«L’assurance remboursera au propriétaire la valeur du vélo en cas de chute et de collision, ou de vol», explique Nathalie Follonier, porte-parole de La Vaudoise. Cette couverture est-elle bien nécessaire? Quand on enfourche un vélo, on s’expose à trois types risques plus ou moins probables.
Le vol
En 2014, plus de 40 000 vélos ont été dérobés en Suisse. Il est donc prudent de couvrir ce risque, surtout si on parque régulièrement sa monture en ville. On conclura, soit une police «vol simple à l’extérieur» en complément de l’assurance ménage, soit une assurance telle que celle proposée par La Vaudoise. Sans cette option, le cycliste ne sera remboursé que si le voleur sévit à son domicile (cave ou garage).
Au delà de 2000 fr., les modèles de valeur (vélo électrique, de course ou de randonnée) seront couverts par une assurance spécifique ou une police pour les objets de valeur. La Mobilière a concocté une police spécifique pour les vélos électriques. Quand à La Vaudoise, elle décline son assurance selon la valeur du cycle.
La chute
Un vélo ressort rarement indemne d’une chute ou d’une collision. Si on vient de s’offrir une belle bécane ou qu’on fait du mountain bike, l’assurance de La Vaudoise sera appréciable. La compagnie Generali n’est pas en reste. Elle a lancé l’assurance Velo Flex, qui sert également de casco à partir de 30 fr. Ici la police fait aussi office de protection juridique, le vol étant couvert en option payante. De son côté, La Bâloise propose une casco ménage qui inclut vélos et matériel informatique. Quant aux vélos électriques dépassant le 25 km/h, ils seront couverts par une «vraie» casco, comme une moto.
RC indispensable
Mais le plus coûteux, pour un cycliste, est de rembourser les dégâts causés à une voiture ou les frais de guérison d’un autre usager de la route, ce qu’aucune de ces polices ne prend en charge. Il est donc impératif, dès qu’on enfourche un vélo, de contracter une assurance RC privée. Depuis la suppression de la vignette, en effet, ce risque n’est plus couvert automatiquement.
Claire Houriet Rime