Ni cyclistes, ni piétons et encore moins automobilistes, les usagers des planches à roulettes n’ont pas vraiment leur place dans le trafic. Ils ont toutefois le droit de se déplacer en respectant certaines règles. Celles-ci sont applicables à tous les «engins assimilés à des véhicules», soit les trottinettes, les planches et patins à roulettes et les vélos d’enfants sans pédales. Vélos et fauteuils roulants n’en font, en revanche, pas partie.
Les trottinettes sont autorisées:
- sur les voies réservées aux piétons;
- sur les pistes cyclables;
- sur la chaussée dans les zones de rencontre et les zones 30;
- sur la chaussée des routes secondaires sans trottoirs ni pistes cyclables, pour autant que le trafic soit modéré.
Elles sont interdites:
- sur les routes principales et les axes à grand trafic;
- sur les tronçons interdits aux piétons (contournement de travaux, etc.);
- sur les tronçons qui leur sont spécifiquement interdits par un panneau.
Attention: autorisation de circuler ne veut pas dire priorité sur les autres usagers du trafic, précise le TCS. Quand piétons et skaters peuvent cohabiter, les premiers ont la priorité sur les autres. Quant à l’usage de la chaussée, il doit rester exceptionnel. De nuit, il implique de se munir de feux visibles à l’avant (blanc) et à l’arrière (rouge), une précaution également valable sur les pistes cyclables.
S’il n’y a pas d’âge limite inférieur pour chausser des rollers ou monter sur une trottinette, les enfants en âge scolaire non accompagnés d’un adulte ne peuvent se déplacer que sur les axes réservés aux piétons et pas sur la chaussée. Et «ce qui est autorisé n’est pas forcément sûr», ajoute l’ATE. Il appartient donc aux parents de décider, en fonction de l’âge de l’enfant, de son expérience et de l’itinéraire emprunté.
Côté équipement, les bolides devraient se munir d’un casque, de protège-poignets, de coudières et genouillères. Ces dernières peuvent en effet absorber jusqu’à 70% du choc.
Claire Houriet Rime