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Bon à Savoir 03-2020
11.03.2020
Dernière mise à jour:
04.10.2022
A propos de notre page diététique sur les protéines dites de bonne qualité et sur l’absorption du fer (1/20)
Dans le premier éclairage sur les protéines, vous écrivez que «celles qui sont d’origine animale ont une valeur biologique plus élevée que celles d’origine végétale». Dans votre sujet sur l’optimisation de l’absorption du fer, on peut lire: «C’est pourquoi un régime végétarien impliq...
A propos de notre page diététique sur les protéines dites de bonne qualité et sur l’absorption du fer (1/20)
Dans le premier éclairage sur les protéines, vous écrivez que «celles qui sont d’origine animale ont une valeur biologique plus élevée que celles d’origine végétale». Dans votre sujet sur l’optimisation de l’absorption du fer, on peut lire: «C’est pourquoi un régime végétarien implique un risque de carences plus élevé.» De toute évidence, votre diététicienne est contre le régime végétarien dont les avantages sont très importants pour la santé physique et mentale. Or, lorsqu’il est bien réfléchi, celui-ci ne présente aucun risque de carences.
Rodolphe Brémond
Notre objectif n’était pas de faire l’apologie des protéines animales, mais de répondre à une question souvent posée: qu’entend-on par «protéines de bonne qualité»? Dans notre éclairage, nous avons donc évoqué l’importance des acides aminés nécessaires pour assurer les besoins de l’organisme, en particulier ceux qui ne peuvent pas être produits par le métabolisme. Nous avons également indiqué leur taux de digestibilité selon leur origine, animale et végétale.
Il est évident que la consommation de viande, en Suisse, est excessive, comme celles du sel, du sucre et des graisses. A ce propos, les recommandations de la SSN le disent clairement: «La viande devrait être consommée avec modération sachant que, deux à trois portions par semaine suffisent.» Or, une portion équivaut à une quantité entre 100 g et 120 g, ce qui correspond à une moyenne de moins de 300 g par semaine. Cela rejoint également les recommandations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et celles de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).
La rédaction