A l’étranger et en Suisse, il sera de plus en plus fréquent de devoir entrer son code NIP lors d’un paiement par carte de crédit. Cornèrcard vient en effet d’annoncer que les supports de paiement, renouvelés à partir de cette fin d’octobre, intègrent dorénavant une nouvelle technologie à puce. Viseca, un autre important émetteur de cartes (plus d’un million d’unités en Suisse), a également introduit, depuis le 1er mai de cette année, le système PIN First.
Cette méthode de paiement est jugée plus sûre et plus rapide par les fournisseurs. Mais les Suisses sont habitués depuis longtemps à signer leur quittance lors d'un achat, ce qui, parfois, surprend les vendeurs hors de nos frontières. Pour beaucoup de consommateurs, il faudra donc remettre la main sur son code NIP.
Mais que se passe-t-il si l’on se trouve à l’étranger et qu’on ne s’en souvient plus? «Dans ce cas, nous enverrons le code NIP, après concertation avec le client, à une personne de confiance en Suisse, désignée par le titulaire, répond Daniela Gampp, porte-parole de Cornèrcard. Dès la réception du code, cette personne pourra alors informer ce dernier.» A Viseca, en revanche, la suite de chiffres secrète est envoyée uniquement dans des cas exceptionnels à l’étranger: «Pour des raisons de sécurité, son envoi est acheminé uniquement par courrier postal», souligne l’émetteur.
On l’aura compris: mieux vaut donc connaître son code avant un voyage. Il est possible de le modifier facilement et à tout moment à un distributeur automatique de billets en Suisse.