Pas de misogynie
A propos d’un courrier concernant notre article sur le «divorce-chantage» (01/02)
Je partage tout à fait l’avis de votre lecteur quant aux problèmes liés à cette loi sur le divorce, mais j’aimerais mettre en garde contre des jugements de valeur dangereusement misogynes, tant au niveau du texte que du dessin. Je fais partie d’une génération de femmes qui a fait des études et qui gagne au moins autant que leurs conjoints. Personnellement, je connais un cas où un homme profite honteusement du revenu de sa femme. Il y a des parasites dans tous les genres et dans toutes les espèces, et les femmes demeurent plus souvent exploitées que profiteuses.
Marie-Claude Kaspar, Courtepin
Les grands perdants
A propos de l’article «Trou fiscal: rires et larmes» (02/02)
Au début de l’année 2001, j’ai fait la «bêtise» de me marier. Ma femme, qui ne parle pas le français, ne travaille pas encore. Je subviens donc – avec joie – à ses besoins et à ceux de sa petite fille, mais la différence dans le budget mensuel se fait sentir sérieusement. Lorsque j’ai contacté l’Office d’impôt du district pour annoncer ma nouvelle situation, on m’a appris que je resterai célibataire jusqu’au 31 décembre 2002: mes difficultés budgétaires ne les intéressent pas... Un tel raisonnement manque de réalisme, sans parler de la justice, de l’éthique et de la moralité! Le contrôleur m’a consolé en me disant que je n’étais de loin pas le seul homme marié/célibataire, victime de la loi fiscale vaudoise: nous sommes tous «les grands perdants». Mais entre-temps qui va s’occuper de ma femme et de mon enfant lorsqu’on aura saisi mon salaire? Si une loi est injuste, ne faut-il pas la changer?
Nigel Patten, Gryon
Pile minute!
A propos de notre test «Pas besoin d’acheter des piles chères» (11/01)
A la suite de votre article, j’ai acheté des piles M-Budget (Migros) pour mon baladeur Mini-Disc. Après 1 minute d’écoute, il ne fonctionnait plus, j’ai cru qu’il était en panne et comme il était encore sous garantie, je l’ai amené à M-Parc où je l’avais acheté. L’employé m’a dit que ce type de piles se décharge tout de suite dans un lecteur MD. Lorsque j’ai remis les piles «alcalines» (beaucoup plus chères) que j’emploie d’habitude, il a à nouveau fonctionné normalement et pendant plusieurs heures, Alors, votre test? A part ça, votre périodique m’intéresse beaucoup.
Marie-France Emonet, Genève
A notre avis, ou vous êtes tombée sur un mauvais jeu de piles, ou votre appareil a un défaut. C’est vrai: un baladeur MD consomme énormément d’énergie. Mais les nouvelles générations fonctionnent au moins deux heures même avec les plus mauvaises batteries...
Abri pour tous
A propos du conseil juridique «Doit-on payer une taxe pour un abri PC même s’il n’y a pas d’abri communal»? (02/02)
Dans cet article, au demeurant fort intéressant et significatif quant à l’emploi de l’argent par les autorités, vous avez oublié une solution: si vous disposez de suffisamment de place pour y créer un abri assez grand, vous pouvez le faire et financer une partie de cette construction en vendant des places (comme votre commune) à d’autres personnes. Si vos tarifs sont légèrement moins chers que ceux de la commune, vous n’aurez aucune peine à vendre vos places, et à rentrer dans vos frais...
P.-A. Paratte, Bienne
Il faut insister!
A propos du conseil juridique «Taxcard: la date limite est-elle légale»? (02/02)
Vous écrivez que le solde des taxcards Swisscom est perdu si la carte n’est pas utilisée dans le laps de temps limité. Comme je ne suis pas d’accord avec cette façon de faire, je me suis présentée à la boutique Swisscom à Neuchâtel pour demander son remboursement. Il m’a été remis une enveloppe pour la centrale de Swisscom, avec prière de m’adresser directement à cette centrale pour
le remboursement. Il faut donc inviter chaque personne à faire cette démarche pour obtenir le remboursement du solde de sa taxcard.
Lyce Grand-Guillaume-Perrenoud Evard
Cernier
Merci pour
le témoignage
A propos du dossier «Mieux vaut demander son AVS assez tôt» (01/02)
J’ai lu votre article concernant M. Denis Maillard qui s’est battu pendant six mois pour obtenir sa rente AVS. J’ai eu moi-même maille à partir avec les assurances. Je suis en arrêt maladie depuis le 1er février 2000 et j’ai été licenciée à cause de mes problèmes de rhumatismes. Je trouve vraiment cela injuste. Nous avons fait une demande AI qui m’a été refusée, et la perte
de gain a été coupée au bout de quatre mois. Mon avocat à fait recours et nous attendons toujours la réponse. J’espère ne pas devoir attendre cinq ans pour recevoir mon argent. Pour le moment, je suis à la charge des services sociaux, car je suis toujours en maladie et personne ne veut payer: pas facile, la vie... Je voulais remercier M. Maillard pour son témoignage, car cela me donne du courage et je vais continuer à me battre.
Christine Rich
Neuchâtel