Cela fait déjà dix ans que Coca-Cola commercialise en Suisse la version «zero» de sa boisson, qui ne renferme aucun sucre. Depuis, de nombreuses autres marques de sodas ont développé une version «zero» de leurs produits. Dans la tête du consommateur, la mention signifie clairement que son rafraîchissement ne contient aucun sucre. Ce n’est pourtant pas toujours le cas.
Une bouteille d'un litre et demi de M-Budget Orange zero, vendu chez Migros, renferme par exemple 15 grammes de sucre. Dans la même quantité de M-Budget Grapefruit zero, on en trouve un total de 18 grammes (un peu plus de quatre carrés).
Migros explique que ce sucre provient du jus de fruits dont ces boissons sont, en partie, constitués. Le terme «zero» fait alors référence au fait qu’aucun sucre supplémentaire n’a été ajouté.
«Zero» équivaut à «Light»
Pour l’Office fédéral de la sécurité alimentaire, le terme «zero» équivaut en fait à celui de «light». Les fabricants peuvent alors utiliser cette mention du moment que leur boisson contient 30% de sucre en moins que la version classique de leur produit.
Dans le commerce, on trouve de nombreux autres exemples de sodas «zero» avec de petites quantités de fructose. Le Fanta zero, commercialisé par la société Coca-Cola, en contient ainsi 4 grammes par litre. L’Orangina zero en renferme lui 10 grammes par litre et le Flirt Orange zero, vendu chez Aldi, 3 grammes.
A noter que pour les boissons «light» ou «zero», les fabricants utilisent des additifs chimiques, comme l’aspartame, qui sont controversés du point de vue de la santé. Ceux qui veulent éviter les édulcorants artificiels doivent également renoncer à certains sodas classiques, comme le Sprite. La version normale du soda contient en effet également de l’aspartame, de l’acésulfame K et de la néohespéridine DC.
Markus Fehlmann/bu