«J’ai été licencié, et un employeur potentiel me propose un entretien d’embauche à Zurich. Ai-je le droit d’y aller sur mon temps de travail, puisque le délai de congé n’est pas encore terminé?»
En principe oui, mais d’entente avec le patron.
La loi impose effectivement à l’employeur d’accorder au travailleur, une fois le contrat résilié, le temps nécessaire pour chercher un autre emploi. Ce congé est destiné à permettre à la personne licenciée de se rendre auprès de l’Office régional de placement ou à des entretiens d’embauche, car ces démarches ne peuvent se faire que sur les heures ouvrables.
Pour autant, l’employé ne peut pas, de son propre chef, s’absenter de son poste de travail. Les temps de congé doivent être accordés par l’employeur, en fonction des possibilités de l’entreprise. Il est donc prudent de s’entendre, au préalable, avec son patron, avant de s’engager dans des rendez-vous à l’extérieur. La durée des congés, elle, dépend des besoins du travailleur. Elle dépend principalement des distances à parcourir et de la situation du marché de l’emploi.
Au cours du délai de congé, l’employé peut également demander à être libéré pour se rendre à des entretiens externes, quelle que soit la partie qui a résilié le contrat. Ainsi, celui qui a donné son congé a droit aux mêmes conditions que son collègue licencié.
La loi est certes muette sur le droit au salaire pendant de telles absences. Il est toutefois usuel de le verser entièrement lorsque la rémunération est mensuelle, pour autant que la durée des absences ne dépasse pas, en moyenne, la demi-journée par semaine.
Barbara Venditti