Les groupes d’achats/ventes
On n’y pense pas forcément tout de suite, mais vendre ses vieilleries via Facebook peut s’avérer payant. Principalement grâce à la visibilité qu’offre le réseau social et ses 2,2 milliards d’utilisateurs. Pour rejoindre un groupe d’achat/vente, rien de plus simple. Il suffit de taper facebook.com/salegroups ou de cliquer sur «Groupes de vente» tout en bas à gauche du menu latéral. Des pages seront proposées en fonction de la zone géographique. Une fois le groupe intégré, la mise en vente d’un article est plutôt intuitive. Il suffit de prendre une photo du produit, d’en faire une brève description (taille, marque, état d’usure, etc.), et d’en fixer le prix.
Les sites de niche
A la différence du géant bleu, les sites, tels que abitoi.ch ou myprivatedressing.ch prélèvent des frais de commissions variant entre 10% et 20% sur le prix de l’article vendu. En échange, ils promettent une assistance en continu, un contrôle des annonces et des transactions sécurisées. Et myprivatedressing.ch, spécialisé dans la revente d’habits de marques, s’engage en plus à vérifier l’authenticité des produits mis en ligne. Quant à abitoi.ch, il garantit au vendeur la réception de l’argent directement sur son compte en banque.
L’identité des acheteurs ou des vendeurs, souvent masquée par des pseudos, reste malgré tout difficilement vérifiable sur ces sites de niche. Particulièrement si la personne est nouvellement inscrite et ne possède pas encore d’avis. Aussi, toutes les plateformes ne permettent pas d’évaluer l’utilisateur via un système de notation et de commentaires. C’est le cas notamment du site entièrement gratuit garde-robe.ch.
Et les frais de port? Ils dépendent du poids du colis et varient en moyenne entre 3.40 fr. et 9 fr. La plupart laissent au vendeur et à l’acheteur le soin de se mettre d’accord. Même s’il arrive que certains déterminent des frais de port fixes. C’est le cas de myprivatedressing.ch qui les fixe à 7 fr.
Les marchés aux puces
En dehors du web, des solutions plus traditionnelles existent. Comme les marchés aux puces et autres bourses aux vêtements. L’avantage est que les vendeurs et les acheteurs ne prennent aucun risque étant donné que l’échange se fait en main propre. Cette alternative demande néanmoins plus de temps et d’organisation au vendeur. Aussi, si on évite les frais de port, la location de la place pour un stand sur un marché est généralement payante. La place de la Riponne à Lausanne, par exemple, qui accueille tous les premiers dimanches du mois un vide-grenier, facture 8 fr. le mètre (lire: «Quand le grand débarras rapporte» sur bonasavoir.ch). Aussi, l’attribution de l’emplacement se fait souvent sur place et parfois sans réservation.
La Marketplace Facebook
Accessible en Suisse depuis tout juste un an, la Marketplace Facebook a l’avantage de ne requérir aucune inscription et de toucher plus d’acheteurs à proximité. Pour vendre un article, même procédé que pour les groupes d’achats/ventes, à la différence qu’on peut catégoriser le produit (vêtement, matériel électronique, etc.). Les personnes intéressées peuvent, ensuite, contacter directement le vendeur via Messenger.
A savoir que l’outil ne fait que mettre en relation les acheteurs et les vendeurs et se décharge de toute responsabilité quant au contenu qu’il héberge (contrefaçons, arnaques ou faux profils). Aucun paiement intégré ni support de gestion d’envoi ne sont proposés. Autre point négatif, la recherche filtrée est limitée par la catégorie d’objets, son prix et sa zone géographique. Marketplace ne permet pas non plus d’évaluer les utilisateurs de sa plateforme. En revanche, en cliquant sur leur nom, il est aisé d’accéder à leur profil public: date d’inscription, photo, nombre d’amis ou encore lieu d’habitation. Autant d’informations qui pourront donner une idée de leur fiabilité.
Des vide-greniers en deux clics
Le site de référence vide-greniers.org recense tous les marchés aux puces et les bourses aux vêtements organisés en Suisse (et aussi en France et en Belgique), grâce à son service de géolocalisation. La plateforme entièrement gratuite, disponible aussi sur version mobile, donne des infos pratiques, telles que la date des rassemblements, les horaires, le prix des stands au mètre ou encore la présence de petite restauration sur place.
Hélène Krähenbühl