Jusqu'à maintenant, les détenteurs de sites internet suisses devaient enregistrer le nom de domaine (par ex.: lenomdusite.ch) chez la Fondation SWITCH pour un coût à l'unité de 15.50 fr. par an. Ce prestataire était en effet le seul agréé par l'Office fédéral de la communication (OFCOM). Mais dès le 1er janvier 2015, les 450 000 clients disposant d'environ 1,2 millions de noms de domaine devront choisir un nouveau «registrar».
Bonne nouvelle pour les clients: cette mesure voulue par l'OFCOM va permettre de faire des économies en faisant jouer la concurrence, la Suisse comptant pas moins de 29 prestataires de ce type. C'est l'hébergeur romand Infomaniak qui se profile avec l'offre la plus avantageuse (8.90 fr./an pour un nom de domaine). En comparaison, Kreativmedia est à 11.90 fr./an, green.ch à 14.50/an et VTX ou encore Hostpoint à 15 fr./an.
Les offres proposent parfois, en plus de l'enregistrement du nom de domaine, un petit espace d'hébergement. Ainsi, l'utilisateur d'Infomaniak dispose de 10 Mo ce qui permet de publier un site internet très simple, par exemple une carte de visite avec une seule page. Il n'est dès lors pas obligé de contracter une offre d'hébergement supplémentaire (généralement aux alentours de 10 à 15 fr. par mois).
SWITCH a récemment communiqué qu'elle avertirait plus précisément les clients du transfert de prestataire à partir de la mi-janvier. Or si votre abonnement commence le 1er janvier, sachez qu'il est possible de changer dès maintenant de «registrar» et ainsi bénéficier d'offres plus avantageuses. Cela vaut la peine, car sans demande de la part du client, l'abonnement sera reconduit avec un prix de 15.50 fr./an.
Des informations quant à la marche à suivre sont disponibles sur la FAQ Transfert de noms de domaines. Le transfert est gratuit et se fait en quelques clics.
De plus, les internautes suisses pourront utiliser la nouvelle extension .swiss pour leur site internet dès l'automne 2015. Des informations sur le dépôt des candidatures sont disponibles sur la plateformewww.dotswiss.ch mise en place par l'OFCOM.
Loïc Delacour