«Dans les temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire», écrivait George Orwell dans 1984. A l’en croire, Bon à Savoir serait révolutionnaire… puisqu’il n'y a pas un seul numéro dans lequel nous ne dénonçons pas des actes de tromperies, de gravité heureusement variable. Nous assumons sans complexe notre rôle, que nous qualifions de «responsable», et vous proposons, dans ce dernier numéro de l’année, un florilège de sournoiseries.
Voilà des années que SuissePhone a été prise la main sur le combiné, à fourguer des contrats de téléphone fixe à des personnes âgées en se faisant passer pour Swisscom. On aurait pu espérer une réaction de l’opérateur historique. On a surtout découvert sa propension à fermer les yeux, faute de bases légales (lire page 7).
Usant de méthodes tout aussi déloyales, une société envoie gratuitement des paires de chaussettes, mais gonfle les frais de livraison et multiplie les paquets. Certes, les montants en jeu sont faibles, mais il faut du cran pour tenir tête (lire page 34).
Et la ruse n’est pas le seul fait de petits malins: les grandes enseignes ne s’en privent pas. Ainsi, de la viande de vaches âgées est commercialisée dans les supermarchés sous le nom code «bœuf II». Certes, aucune prescription légale ne fixe la dénomination selon l’âge de l’animal, et les morceaux ainsi estampillés sont vendus moins cher. Mais, encore faut-il pouvoir faire ses achats en connaissance de cause et cette dénomination des plus sibyllines n’y contribue pas (lire page 15).
A l’heure où les vitrines se parent de leurs plus beaux atours, nos juristes rappellent enfin que la trêve de Noël ne doit pas voiler les bons réflexes du consommateur avisé (lire page 27).
Et notre rédaction vous propose une sélection de jeux de société à déposer au pied du sapin, afin d’offrir à votre jeune entourage des moments de rires et de partage (lire page 6).
A très bientôt et joyeuses Fêtes à tous!
Zeynep Ersan Berdoz