Logiquement, il est trop tôt pour manger des haricots frais. A moins d’accepter qu’ils proviennent du Maroc ou du Kenya, comme c’est le cas de la plupart de ceux proposés ces jours dans les rayons des commerces suisses. Le problème, c’est que pour en acheminer un kilo jusqu’à nous, il a fallu pas moins de 4,8 litres de pétrole, alors qu’il en faudra 48 fois mois (0,1 l) lorsque les produits suisses cultivés en pleine terre seront disponibles, entre les mois de juin et d’oc...