Le réchauffement climatique, elles aiment ça. Les tiques n’ont cessé de proliférer en Suisse ces dernières années. Résultat: les victimes de leurs piqûres sont de plus en plus nombreuses. Comment s’en protéger? Les conseils de nos collègues de Ma Santé.
Les reconnaître
L’espèce la plus répandue, la tique du mouton, est brune, possède 8 pattes et mesure entre 2,5 et 4,5 mm.
Les maladies transmises
Si la piqûre d’une tique est pratiquement indolore, elle peut avoir de graves conséquences. La tique du mouton peut transmettre la borréliose de Lyme, dont les symptômes sont variés (maux de tête, douleurs articulaires, problèmes cardiaques, de peau, troubles visuels, auditifs, etc.). Elle peut aussi transmettre la méningo-encéphalite (FSME), caractérisée par des troubles neurologiques (maux de tête, douleurs à la nuque, difficultés de concentration, convulsions, etc.).
Un vaccin
Il est possible de s’immuniser contre une des maladies transmises par la tique: la méningo-encéphalite. Trois injections sont nécessaires, les deux premières à intervalle de 1 à 3 mois, puis entre 5 et 12 mois. Effectué par un médecin ou sur prescription médicale, le vaccin est pris en charge par l’assurance de base (sous réserve de la franchise et la quote-part).
Se protéger
Mieux vaut porter des vêtements longs et du répulsif. Après une activité en plein air, bien inspecter tout son corps et surveiller durant plusieurs jours l’apparition d’une rougeur cutanée en forme de cercle.
Assurance-accidents
Contrairement à une piqûre de moustique, suffisamment banale pour qu’on puisse l’anticiper, celle d’une tique est assimilée à un événement accidentel. Consultations et traitements médicaux, s’ils sont nécessaires, seront pris en charge par l’assurance-accidents. Mieux vaut documenter un tel événement (photo, évolution), dans le cas où il y aurait des conséquences médicales plus tard.
Geneviève Comby