Il faut lire «Le crépuscule de l’Homo œconomicus», compte rendu d’un récent entretien entre le mathématicien canadien David Orrell et l’économiste tchèque Tomás Sedlácek*. Les deux spécialistes s’interrogent, notamment, sur l’absurdité de croire que le destin des systèmes est la croissance. D’autant que cette dernière est évaluée à la seule aune du PIB, qui a certes triplé aux Etats-Unis depuis 1960, mais sans que les salaires moyens suivent le mouvemen...