En version rétro, électrique, de ville ou tout-terrain, les deux-roues sont plus populaires que jamais. Preuves de cet engouement, les pistes cyclables se multiplient en Suisse, tout comme les stations de vélos en libre service. Les éditeurs d’applications pour smartphone ne s’y sont pas trompés et offrent une pléthore d’outils très utiles, spécialement destinés à ce mode de locomotion. Tout Compte Fait a sélectionné cinq d’entre eux.
DépannageMécano Vélo, Atomic Softwares (Android: 2.76 fr. / Apple: 4 fr.)
Comme tout véhicule, le vélo demande à être en parfait état de fonctionnement pour une utilisation en toute sécurité. L’application Mécano Vélo trouve une solution à pratiquement tous les problèmes mécaniques. Chaque élément dispose de son propre guide, que cela soit le dérailleur avant ou arrière, les roues, les freins ou le pédalier. Construit comme une foire aux questions, l’outil est très complet, en français et avec des explications illustrées en différentes étapes. Idéal pour les petits bobos réparables.
Libre service
Publibike, PostAuto Schweiz AG (gratuit)
Cette application affiche sur une carte les stations de vélos proposées par CarPostal, les CFF, Rent a Bike ainsi que l’offre Velopass, dorénavant tous réunis sous le nom de Publibike. Une fois la station choisie, l’outil indique le nombre de vélos, d’e-bikes ou d’emplacements libres (pour restitution). L’activation du GPS du smartphone permet de se géolocaliser sur la carte et, ainsi, de trouver la station la plus proche. L’application est simple d’emploi et en français. Pour les stations qui n’ont pas de point de vente, il faudra toutefois se procurer une carte RFID avant de chevaucher un deux-roues.
Analyse du parcours
Runtastic Road Bike, Runtastic (gratuit)
Lancez l’application Runtastic avant de partir faire un tour. Au retour, vous saurez tout sur l’effort accompli: le tracé s’affiche sur une carte à l’aide des données GPS, la vitesse en km/h, la distance parcourue, le dénivelé et même une estimation de la dépense en calories. Vous pouvez également partager les résultats de vos exploits directement sur les réseaux sociaux (Facebook, Google+ et Twitter). La version «pro» (5.19 fr./5 fr.) offre de nouvelles possibilités, comme une synchronisation avec des capteurs cardiaques. L’outil est traduit en français dans sa plus grande partie.
La ville à vélo
BikeCityGuide, (gratuit, puis 5 fr. par ville)
Rien de tel que le vélo pour découvrir une ville. BikeCityGuide propose des parcours ou des itinéraires dans une trentaine de cités européennes, dont cinq en Suisse (Bâle, Berne, Genève, Lausanne et Zurich). Pour chacune d’entre elles, il faudra tout de même débourser 5 fr. à chaque fois (gratuit en «période d’essai» pour une utilisation jusqu’à 30 km). L’application permet de se déplacer entre deux points en privilégiant les pistes cyclables. Elle donne aussi quelques tours élaborés par des coursiers à vélo. Le paquet «Lausanne», par exemple, offre deux circuits, un nommé «Architecture», qui dirige le cycliste vers les plus beaux bâtiments, et un autre, intitulé «Lavaux» pour une balade de 31 km dans les vignobles vaudois.
Cartes hors-ligne
OsmAnd Cartes et Navigation, (gratuit, seulement Android)
En vélo à l’étranger, il est aussi possible de se repérer grâce à une bonne carte affichée sur son smartphone. Seul hic: hors de Suisse, vous risquez de payer des frais de roaming exorbitants. OsmAnd Cartes et Navigation vous permet de télécharger gratuitement dix cartes de régions ou de pays dans le monde entier. Pour une meilleure offre, il faudra acheter la version payante 5.99 fr. Une fois les données stockées dans un portable, l’application fonctionne hors-ligne. Il est ensuite possible d’afficher des itinéraires en mode «vélo». Mais avec l’outil Maps de Google, également disponible sur l’iPhone, il est aussi possible de télécharger gratuitement des cartes pour y avoir accès sans connexion.
Loïc Delacour