Les vacances sont réservées, vols et nuitées payés depuis des semaines. Mais est-on suffisamment protégé en cas d’imprévu avant ou pendant le séjour? Il est encore temps de partir l’esprit serein, avec une bonne couverture contre les problèmes de santé, notamment. Car l’assurance maladie obligatoire et l’assurance-accidents ne suffisent pas pour se faire rembourser tous les frais en cas de pépin. Sans tomber dans la surassurance, comment ne pas trop y perdre d’argent, si la poisse s’invite en voyage? Suivez le guide!
On est parfois, sans s’en rendre compte, déjà assuré contre certains risques à l’étranger. Une carte de crédit ou un abonnement à un service d’assistance automobile peuvent offrir une couverture. Un rapide examen des polices et contrats en sa possession permet de savoir à quel point on est couvert et de repérer les lacunes à combler, en évitant d’assurer plusieurs fois le même risque.
Une couverture trop limitée
Assurance maladie de base et accidents: elles ne couvrent de loin pas tous les risques et la facture peut être lourde s’il faut être soigné sur place, rentrer plus tôt ou être rapatrié. L’assurance de base rembourse les soins dans les pays de l’Union européenne, de l’AELE (Islande, Norvège, Liechtenstein) et au Royaume-Uni, hors frais de sauvetage et de rapatriement. Dans les autres pays, elle octroie un montant égal au double de la prise en charge dans le canton de domicile. Les frais de transport sont assumés jusqu’à 500 fr.: un forfait souvent insuffisant s’il faut payer des taxis ou une ambulance sur place. Hors des frontières européennes, dans des pays où les soins sont très coûteux tels que Japon, Australie, Canada ou Etats-Unis, l’entier de la facture ne sera pas couvert.