Les courtiers proposent, Assura refuse
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Bon à Savoir 03-2016
09.03.2016
Dernière mise à jour:
04.10.2022
Loïc Delacour
Elle s’en souvient comme si c’était hier. En prenant sa retraite anticipée, à 58 ans, une lectrice avait souhaité contracter une assurance qui prenne en charge l’ostéopathie auprès d’Assura, chez laquelle elle disposait déjà d’autres complémentaires santé.Refus de la compagnie: son âge est jugé trop avancé.
Il y a deux ans de cela, alors qu’elle est âgée d...
Elle s’en souvient comme si c’était hier. En prenant sa retraite anticipée, à 58 ans, une lectrice avait souhaité contracter une assurance qui prenne en charge l’ostéopathie auprès d’Assura, chez laquelle elle disposait déjà d’autres complémentaires santé.Refus de la compagnie: son âge est jugé trop avancé.
Il y a deux ans de cela, alors qu’elle est âgée de 72 ans, elle reçoit l’appel d’un courtier externe représentant Assura lui proposant de contracter un telle complémentaire. Et, à la fin de 2015, rebelote: notre septuagénaire se voit proposer une même couverture par le biais d’une lettre envoyée par un «gestionnaire Assura». Lettre par ailleurs remplie de fautes d’orthographe et difficilement compréhensible par le commun des mortels.
Notre lectrice se plaint alors directement auprès de la compagnie et demande l’envoi d’une personne plus compétente. Or, lors d’un rendez-vous à son domicile, un troisième courtier lui fait miroiter une assurance d’hospitalisation en demi-privé nommée «Priveco Varia». Mais fin
janvier, elle reçoit finalement un courrier d’Assura qui lui explique que, après analyse du dossier et sur préavis du médecin-conseil, la catégorie des complémentaires Priveco Varia lui est refusée!
Ce cas interpelle: pourquoi Assura laisse-t-elle ses conseillers proposer des couvertures aux clients pour, ensuite, leur dire «non»? La société s’est excusée auprès de notre lectrice. Elle se dit par ailleurs «très fâchée» par ces couacs et déclare que ses directives n’ont clairement pas été respectées. Elle ajoute que les démarcheurs externes ne disposent pas, compte tenu de la protection des données privées des patients, d’informations précises concernant les assurés.
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