Paycon, Dimoco et Echovox
Les SMS surtaxés n’en finissent pas de crisper nos lecteurs. Les plaintes se suivent et se ressemblent: ces services payants n’ont jamais été ni demandés, ni activés! Pour être remboursé, il faut se battre avec ces entreprises ou leurs sous-traitants. (lire «Avec Echovox, 1200 fr. envolés»)
Obligo
La quantité de réclamations au sujet d’Obligo ne faiblit pas. La société, qui se présente comme un intermédiaire pour des sociétés de services en ligne, facture des abonnements que les personnes concernées affirment n’avoir jamais conclus. Elle va jusqu’à menacer de poursuite les récalcitrants. (lire «Les SMS surtaxés ont de beaux jours devant eux»)
Sunrise et Salt
Le démarchage à domicile des deux opérateurs a beaucoup énervé nos lecteurs cette année. Ils dénoncent des pressions exercées pour pousser à la signature d’abonnements, touchant parfois des personnes vulnérables parmi leurs proches. Chez Sunrise, l’attitude de certains démarcheurs – qui vont jusqu’à utiliser de faux prétextes pour s’inviter dans les domiciles – passe particulièrement mal. (lire «Quand Sunrise met le pied dans votre porte»)
Swisscom
L’opérateur s’est attiré les foudres de nombreux clients en «adaptant» ses abonnements les plus abordables, au motif qu’ils étaient devenus «obsolètes». Jugées superflues, les modifications proposées (telles qu’un débit un peu plus rapide ou de nouvelles options) ont surtout été vues comme un prétexte pour augmenter les tarifs. (lire «Swisscom modifie des abonnements obsolètes»)
PrimeEnergy Cleantech
Cette société active dans l’immobilier et l’énergie photovoltaïque a fait faillite. De nombreux investisseurs s’alarment que les prêts élevés de l’entreprise à son actionnaire principal ne soient jamais remboursés: l’entreprise accumulait des pertes depuis des années et les garanties présentées par l’actionnaire majoritaire paraissent très fragiles. Face au risque de ne -jamais revoir une partie de leur mise, certains créanciers envisagent de recourir à la voie judiciaire. (lire «Grosses pertes personnelles en vue à cause d’une faillite» sur monargentmag.ch)
Serafe
Difficultés à joindre le Service clients, courriers sans réponses, facturations erronées: les plaintes concernant l’organisme de perception sont récurrentes. Cette année, un envoi massif de redevances Radio-TV rétroactives, vieilles pour certaines de presque cinq ans, n’a pas aidé à redorer son blason. Serafe a mis ce retard sur le compte des cantons. (lire «Vague de ‘vielles’ redevances»).
La Poste
Après avoir augmenté les tarifs des lettres et colis en janvier 2024, La Poste a annoncé la fermeture de 170 filiales supplémentaires d’ici 2028. Or, pour les usagers des agences postales (kiosques, pharmacies, etc.) qui remplacent ces bureaux, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Une enquête de Bon à Savoir a révélé que, dans 15 agences testées, une sur deux se trompe sur le prix des lettres. (lire «Des lettres au prix aléatoire»)
Les régies qui font payer la résiliation anticipée
Certaines gérances facturent de 100 fr. à …350 fr. de frais de résiliation aux locataires qui quittent leur bail avant terme. Une pratique «juridiquement douteuse», de l’aveu même de certaines associations de propriétaires. Parmi les grandes régies pointées du doigt par nos lecteurs figurent notamment: Domicim, Comptoir immobilier, SPG, Naef ou Bernard Nicod. Cette dernière conteste facturer systématiquement ces frais. (lire «Partir hors délai, un droit qui ne se facture pas»)
Groupe Mutuel
L’heure est au serrage de vis pour les assurés du Groupe Mutuel au bénéfice d’une complémentaire. Depuis le 1er janvier, ils doivent s’en tenir à une liste exhaustive d’hôpitaux et de médecins reconnus. Depuis cet été, l’assureur pratique en outre des contrôles accrus pour les traitements de médecine alternative: l’assuré doit prouver que le traitement est médicalement justifié après quelques séances seulement. (lire «Groupe Mutuel serre la vis aux médecines alternatives»)
Assura
Remboursements qui traînent, Service clients difficile à joindre, décomptes peu clairs… les réclamations au sujet d’Assura continuent. Cette année encore, la caisse arrive dernière de notre enquête de satisfaction. Amélioration notable toutefois: depuis le 1er avril 2024, il n’est plus nécessaire d’avancer les frais médicaux. (lire «Trois caisses maladie offrent le meilleur service»)
Silvia Diaz