Il fut un temps où les pères de famille soucieux de faire fructifier leur patrimoine achetaient, en toute bonne conscience, quelques obligations et actions suisses. Un bouquet de UBS ou de Credit Suisse (CS), un soupçon de Novartis ou de Roche, une pincée de Nestlé, une pointe de Swissair, et le tour était joué.

La dernière décennie, sans parler des derniers mois, a montré les limites de cette stratégie. Les actions Swissair ont aujourd’hui disparu des corb...