A priori, relier Lausanne à Sion en train prend 1h05, avec quatre arrêts intermédiaires, à Vevey, Montreux, Aigle et Martigny. Attention: ne vous avisez pas de sauter dans le direct de 17h39 au départ de la capitale vaudoise, car vous arriverez bien à destination, mais 1h34 plus tard. Sans changer de train et avec le même nombre d’arrêts. C’est un des pièges du nouvel horaire CFF. Plus à l’ouest, un trajet Lausanne-Genève, avec arrêts à Morges et Nyon, dure 42 minutes. Mais trois fois dans la journée, celui-ci met presque 10 minutes de plus. Là encore, avec les mêmes arrêts. Pour expliquer ces variations, les CFF expliquent devoir faire «de la dentelle» sur leur réseau.
Le 17h39 pour Sion est en réalité un train supplémentaire, hors cadence, destiné à offrir plus de places à une heure de pointe. Il s’insère dans un trafic déjà dense et doit donc, de-ci de-là, ralentir ou rester en gare plus longtemps pour laisser passer les trains habituels. Sur la signalétique des CFF, rien ne le distingue des autres, si ce n’est qu’il est estampillé IR au lieu de IR95. Entre Lausanne et Genève, c’est le passage de l’Eurocity, en provenance d’Italie, qui ralentit le trajet de certains Interregio (IR).
L’usager de grandes lignes, qui relie Lausanne à Sion ou Lausanne à Genève, ferait donc bien de vérifier attentivement le temps de trajet sur le site ou l’application des CFF. Il se peut qu’en prenant un train plus tard, il arrive plus tôt. gc