Que vous aimiez ou détestiez le foot, il sera difficile de couper à la fièvre de l’Euro français cet été. Si vous visitez le pays entre le 10 juin et le 10 juillet – période de la grand-messe footballistique –, le risque est grand que vos nuitées se négocient au prix fort dans les neufs villes qui accueillent les matches du tournoi: Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Paris (dont Saint-Denis), Saint-Etienne et Toulouse.
La deuxième étude après celle de novembre du magazine français UFC-Que Choisir a révélé cette semaine une nouvelle hausse des tarifs pour ces endroits prisés. «Dans les villes hôtes, le prix de la nuitée augmente, en moyenne, de 80 % entre le jour du premier match et le même jour, la semaine précédente», prévient en ligne le mensuel de défense des consommateurs. Prière également de s’y prendre à l’avance, car «seuls 32 % des hôtels visés (réd: sur 440 établissements de 2** et 3***) annonçaient disposer encore de chambres», ajoute-il.
Calculez l’empreinte carbone de votre trajet
Comme la deuxième et dernière phase de tirage au sort des billets pour les matches est désormais passée, la plupart des propriétaires de sésames connaissent les dates des matches auxquels ils assisteront. Pour ceux qui tiendront les pouces à la «Nati» le samedi 11 juin à Lens (contre l’Albanie), le mercredi 15 à Paris (Roumanie) et/ou le dimanche 19 à Lille (France), comptez sur un prix moyen de 112 €, respectivement 217 € et 166 € (par nuit, pour une chambre de deux adultes, au 25 janvier) .
Reste finalement à décider par quel moyen de transport vous vous rendrez en France. Pour ceux qui se soucient de leur empreinte écologique, le site officiel propose un éco-calculateur permettant de comparer ses émissions de CO2, selon que vous empruntiez l’avion, la voiture, le bus, le train ou que vous décidiez de faire une virée à vélo ou à pied. Vous partez de Lausanne en train pour soutenir la «Nati» contre la France le 19 juin à Lille ? Les émissions de votre trajet se monteront à 0,02 tonne d’équivalent CO2. Soit de quoi remplir 1'187 ballons de football, selon le site officiel qui ne manque pas de souffle.
Dan Steiner