La mobilité douce est à la mode, mais, lorsque le trajet est un peu long ou la pente un poil raide, certains mollets manifestent leurs réticences. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le vélo électrique soit de plus en plus populaire. Mais les prix élevés restent un obstacle à une véritable démocratisation.
Dans ce contexte, il peut être intéressant, financièrement parlant, de comparer les offres des deux côtés de la frontière. Deux vendeurs lausannois proposent par exemple le Cannondale E-Series 2013 à 3799 fr. En France, à Thoiry et à Annecy, le même modèle est vendu 2699 € (3374 fr. au taux de 1 € = 1.25 fr.). Prix duquel on peut encore déduire 11,6% (détaxe de la TVA française, soit 19,6%, et ajout de la TVA suisse, soit 8%), ce qui fait un total d’environ 2982 fr. Economie: 816 fr., soit 21,5%.
Autre exemple avec un Kalkhoff Agattu I8, vendu 2995 fr. dans un magasin genevois et 1999 € (2498 fr.) en France voisine. En déduisant les taxes, on arrive à 2209 fr., soit 786 fr. de moins, ce qui représente tout de même 26,2% d’économie.
La différence n’est toutefois pas aussi marquée pour tous les modèles. Le KTM Amparo 8 28’’ est proposé à 2895 fr. contre 2249 €. Ici, l’économie (410 fr.) se monte à 14,2%.
Le phénomène n’est pas propre à la France. Un comparatif de notre partenaire K-Tipp avec l’Allemagne a, lui aussi, mis en évidence des prix plus élevés de 2% à 23% en Suisse.