Le leader de l’autopartage s’apprête à lancer un nouveau service baptisé «Best Price». Comme son nom l’indique, ce produit entend séduire par son positionnement tarifaire. Il cible les clients qui ont besoin d’une voiture pour une distance et/ou une durée plus longue.
Ce nouveau système, proposé à partir du 12 décembre 2018, propose un plafonnement des prix pour les trajets jusqu’à 24 heures et 200 km. Ainsi, les clients paieront, par exemple, 120 fr. pour la location d’une Citroën C1 (catégorie Budget), soit un gain de 38 fr. par rapport à la tarification actuelle. Et si, d’aventure, la voiture devait dépasser les 200 km et/ou être restituée après plus de 24 heures, les heures ou les kilomètres supplémentaires seront facturés en sus au tarif standard. Pour un break Skoda Octavia (catégorie Combi), la même prestation – 24 heures et 200 km - reviendra à 170 fr. contre 232 fr. actuellement.
Avantage aux loueurs
C’est certes une bonne nouvelle pour les titulaires d’un abonnement Mobility. Et, bien sûr, pour les sociétaires qui bénéficient d'un rabais supplémentaire de 10 fr. Mais, en y regardant de plus près, on constate que la société d’autopartage reste plus onéreuse que les loueurs de voiture. Chez Hertz, une Fiat 500 revient à 84.55 fr. pour 24 heures, alors qu’une Ford Mondeo coûte 119 fr. Chez Europcar, une Seat Ibiza est facturée 87.55 fr. et une Skoda Octavia 124.05 fr. Montants auxquels il faut ajouter les frais de carburant, soit environ 10 ct. le kilomètre.
Au final, nos exemples montrent que la location d’une petite voiture ou d’un break coûte respectivement 20 fr. et 35 fr. moins cher par jour auprès des sociétés de location. En réaction à nos relevés, Mobility rétorque que ses prix sont fixes, contrairement à ceux des loueurs qui oscillent en fonction de la demande. Et de mettre également en avant l’une des ses autres particularités: la disponibilité de ses véhicules 24 heures sur 24.
Gian Andrea Schmid / yng