Grâce aux tondeuses robots, automatiques et électriques, fini de rouspéter: après avoir délimité la surface à tondre et programmé la machine, le tour est joué! De quoi faire saliver tous les propriétaires d’un terrain... Mais, avant de se lancer, il faut être attentif à différents critères. Pour vous aider à faire un achat judicieux, nous avons sélectionné quatre modèles d’entrée de gamme, qui couvrent des surfaces entre 400 m2 et 500 m2 et assurent dans des pentes de 25% à 33% (voir tableau).
Les six critères essentiels
Le premier point à prendre en compte est très certainement le prix. Comme on le voit dans le tableau, il diffère fortement selon les modèles, soit ici de 998 fr. à 1658 fr.
Le niveau sonore de ces robots constitue un autre aspect essentiel. Quand on sait que le bruit émis dans une bibliothèque tranquille est de 40 décibels (dB), 50 dans le coin paisible d’un appartement, 60 lorsqu’une personne nous parle normalement à un mètre de distance, 70 pour un trafic routier proche et 80 quand on passe l’aspirateur, il y a de quoi s’inquiéter! Le robot le plus bruyant de notre sélection dégage 77 dB. A l’inverse, le moins sonore (Gardena) annonce 58 dB. C’est certes mieux qu’une tondeuse thermique traditionnelle dont les décibels se situent entre 96 dB et 105 dB. Mais la question d’un de nos lecteurs est cependant pertinente: vaut-il mieux deux heures de tonte très sonore tous les 10 à 15 jours ou un bruit relativement acceptable, mais trois à quatre après-midi par semaine, comme c’est le cas avec un robot?
La majorité de ces appareils retournent seuls dans leur station de recharge. Mais pas toujours. Dans notre sélection, le modèle Wiper ne le fait pas, ce qui explique, notamment, son bas prix: une fois déchargé, il s’arrête et il faut le ramener soi-même dans sa niche…
A cause d’un déplacement automatique et aléatoire, il peut arriver qu’une touffe d’herbe soit ignorée. Le pilotage manuel peut alors s’avérer très pratique quand il reste une petite surface à tondre.
Sur les quatre modèles retenus, seul le Robomow détecte la pluie et rentre se mettre à l’abri s'il sent les premières gouttes. Avec les autres, mieux vaut s’assurer qu’ils sont dotés de matériaux étanches, résistants aux intempéries.
Le Wiper est le seul à ne pas être doté d’un antivol, alors que tous les autres sont protégés par un code et parfois même par une alarme.
Pour les esprits verts
Ces appareils ont l’avantage d’être respectueux de l’environnement, puisque, fonctionnant à l’électricité, ils ne dégagent pas de CO2. Et, grâce à leur système de coupe, la pelouse ne nécessite aucun engrais ou pesticide. Les robots produisent en effet du «mulching», un procédé qui consiste à couper finement l’herbe et à la plaquer au sol. Elle n’a donc pas besoin d’être ramassée, car son recyclage enrichit la surface et contribue à la protéger des rayonnements directs du soleil. Mais, d’un autre côté, elle stagne sur le sol tout au long de la saison. Sans chaussures, des brins d’herbe risquent alors de coller aux pieds et de se retrouver ensuite directement sur le tapis du salon!
Notons enfin que le magazine allemand Öko-Test a récemment testé huit tondeuses robots selon différents critères (ergonomie, maniabilité, sécurité, etc.). Les deux premiers du classement sont les modèles Gardena et Husqvarna retenus dans notre sélection. Et, à la troisième place, se trouve le Worx Landroid WG795E, vendu 1499 fr. en Suisse.
Marie Tschumi
Pour télécharger le tableau comparatif, se référer à l'encadré au-dessous de la photo.