Dans notre édition d’octobre, nous écrivions que la panne des appareils électroniques et électroménagers n’est pas une fatalité. Elle est souvent conçue et programmée par les fabricants avec, pour objectif, de culpabiliser le consommateur en lui attribuant une erreur de manipulation, voire en l’accusant de négligence.
La ruse ne s’arrête pas en si bon chemin. Vous l’aurez certainement déjà remarqué, il est presque impossible d’acheter un appareil photo, un téléphone portable, une tablette tactile ou même un lave-linge sans se voir proposer une extension de la garantie d’usine, qui est payante bien sûr.
Décliner cette offre, le plus souvent faite au moment de régler son achat, revient à admettre que la réparation d’un appareil défectueux ne vous intéresse pas et que vous vous en débarrasserez en toute bonne conscience pour en acheter un neuf! Face à l’expression culpabilisante de votre interlocuteur, vous hésitez…
Notre enquête démontre pourtant que votre décision est la bonne. Habilement préparés par des assureurs qui connaissent bien la gestion du risque, ces contrats sont tels qu’ils n’assurent que la malchance.
Quant à l’insistance du vendeur, elle est compréhensible, puisque le commerce réalise une marge sur chaque contrat signé et que celle-ci lui est partiellement rétrocédée sous forme de primes.
Pensez-y en cette fin d’année, période propice aux achats, et ne cédez pas aux sirènes de la culpabilité.
Avec ce dernier numéro de l’année, la rédaction au complet vous souhaite d’ores et déjà de belles Fêtes et se réjouit d’être avec vous en 2012 pour vous informer et faire entendre la voix des consommateurs.
Zeynep Ersan Berdoz