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Bon à Savoir 12-2015
02.12.2015
A propos de la brève «Un médicament peut en cacher un autre» (10/15)
Le commentaire de la préparatrice en pharmacie genevoise sur le Septivo me laisse perplexe. Je n’ai jamais été très fort en chimie. Mais la préparation incriminée est à 1,5 %. Même si la différence de prix entre les composants du produit suisse et de celui français est importante, elle ne devrait avoir qu’une influence pratiquement nulle...
A propos de la brève «Un médicament peut en cacher un autre» (10/15)
Le commentaire de la préparatrice en pharmacie genevoise sur le Septivo me laisse perplexe. Je n’ai jamais été très fort en chimie. Mais la préparation incriminée est à 1,5 %. Même si la différence de prix entre les composants du produit suisse et de celui français est importante, elle ne devrait avoir qu’une influence pratiquement nulle sur le prix de revient. Quant aux réactions allergiques possibles, je n’en ai constaté aucune. D’ailleurs, je doute que la composition française soit conservée si des réactions étaient annoncées. Pour moi, le distributeur suisse se fout de nous! J’en profite pour vous signaler une autre anomalie: sur ordonnance, l’Ibuprofen Sandoz 400 coûte 7.90 fr. les 20 comprimés, soit 0.395 fr. l’unité. Son générique, l’Alges-Xforte 400, vendu sans ordonnance revient à 9.70 fr. les 10 comprimés, soit 0.97 fr. l’unité. Différence de prix 145,8%! A quoi servent les génériques? Il faut aller chez le médecin et alourdir les frais de la caisse maladie pour faire des économies!
François Ermatinger
Selon le dermatologue que nous avons consulté, le risque allergique est très faible avec les deux préparations du Septivo, mais pas complètement nul. De son côté, le fabricant n’a pas pu nous démontrer que la substance active justifiait le gros écart de prix entre les deux produits.
A propos du prix de l’Ibuprofen Sandoz 400 et de l’Alges-Xforte 400, il est hélas courant que des remèdes vendus sans ordonnance coûtent plus cher que leurs homologues remboursés par la LAMal. Nous en avons d’ailleurs parlé dans le même numéro (lire «Quand le remède est pire que LaMal» (BàS 10/15) et nous reviendrons ultérieurement sur la problématique de ce surcoût induit par la LAMal et de ce que cela implique.
La rédaction