A propos de notre post-scriptum «Le plastique, c’est pas toujours fantastique» (10/18)
Je suis tout à fait d’accord avec l’opinion émise au sujet des pailles en plastique. Il n’y a pas de «petits» gestes pour la protection de notre environnement. Il y a d’autres gestes qui ne demandent pas beaucoup d'efforts ni ne coûtent très cher qui vont dans la même direction: réduire au maximum la production de plastique, si nocif et si dangereux. Je veux parler des sachets que les grandes surfaces – Migros et Coop notamment, mais aussi qu’on peut voir sur les marchés – mettent à notre disposition pour l’achat des fruits et des légumes: l'achat en vrac est une excellente option pour éviter les barquettes et autres suremballages en plastique. Mais il faudrait impérativement facturer les sachets en plastique, non pas 5 ou 10 centimes, mais 50 centimes, cela afin de dissuader les clients d’en user et même d’en abuser. Combien de fois n’ai-je pas vu des enfants dérouler quantité de ces sachets pour jouer sans que les parents interviennent?
Je pense qu’il est à la portée de toutes les bourses de payer un paquet ou deux de ces sachets végétaux ( 6.50 fr. les quatre pièces) réutilisables très longtemps, si on en prend soin: ils sont solides, lavables et assez grands pour contenir une bonne quantité de fruits ou de légumes. Ils sont trop peu répandus, d’après mes observations aux caisses des supermarchés. Par ailleurs, il faudrait aussi que Migros, entre autres, cesse de mettre automatiquement des sachets en plastique pour les surgelés aux caisses. Que de fois ai-je dû refuser vigoureusement que l’on me mette mes surgelés dans des plastiques! Souvent, les caissiers ou caissières ne me posent même pas la question: ils dégainent ces sachets le temps de dire ouf! Un dernier (mauvais) exemple de gaspillage du plastique: après une bonne rénovation, le magasin Migros de mon quartier a modifié son rayon «boulangerie»: la plupart des pains sont présentés non emballés, à charge pour le client de: 1) les identifier pour 2) prendre le bon sachet d’emballage et 3) prendre un gant en plastique (jetable évidemment) afin de saisir le pain sans souiller les autres! Que de complications et de gaspillage!
Pour toutes les raisons mentionnées ci-dessus – et d’autres exemples peuvent facilement être apportés – je serais ravi qu’une opération type «plastique attaque» soit organisée dans mon quartier... et dans tous les quartiers de toutes les villes de Suisse! Car c’est de bon cœur que je rendrais aux commerçants de détail tout le plastique qu’ils m’offrent si généreusement, à mon corps défendant, et sans aucune considération pour l’environnement!
Isabelle Baudet
Nous profitons de ce courrier pour rappeler un point important concernant l’emballage plastique dans lequel vous recevez Bon à Savoir.
Afin de répondre aux nombreuses plaintes des abonnés recevant leur magazine abîmé ou déchiré lors de la livraison par La Poste, nous avons étudié différentes possibilités. Paradoxalement, la plus adéquate est l’emballage dans un film en «polyéthylène non polluant». Le matériau retenu répond aux normes les plus strictes en la matière. Il s’agit d’une feuille synthétique en polyéthylène recyclable qui ne contient ni plastifiant ni métaux lourds. Sa production exige moins de matières premières, d’énergie et d’eau que des matériaux comparables. Lors de sa combustion, elle ne dégage aucune émission de vapeur ou de gaz toxiques, ni de scories résiduelles.
La rédaction