«J’ai reçu une boîte de 500 g de boules Ragusa. Elle ferme à l’aide de quatre petits aimants. Comme ils sont dissimulés dans le cartonnage, ils sont difficiles à récupérer pour être recyclés! Je trouve dommage de polluer ainsi la nature», explique ce lecteur, lui-même publicitaire de métier.
On retrouve également ce type de contenant dans les papeteries, avec par exemple des stylos plume ou des lots de cartes multiples. Invisibles, les aimants ne laissent parfois pas même soupçonner leur existence!
A Lausanne, le service d’assainissement est catégorique: il faut enlever les aimants avant de déposer la boîte dans le vieux papier. On les mettra ensuite à la ferraille, où ils se fixeront d’office sur les boîtes de conserve ou autres métaux pour être ensuite triés. Un aimant ne doit, dans aucun cas, finir à la poubelle! Certains contiennent en effet des métaux lourds.
Les aimants les plus avantageux sont fabriqués à base de ferrite, un alliage contenant du fer et soit du strontium (inoffensif), soit du baryum, un métal lourd. Ceux qui sont très petits et puissants sont extraits du néodyme, terre rare provenant de Chine et qu’on commence seulement à recycler.
Regula Gerber, responsable de communication des Chocolats Camille Bloch, assure que ce type d’emballages ne se trouve pas sur les rayons des supermarchés. Il est réservé aux produits de luxe offerts à certains clients ou entreprises. La porte-parole promet néanmoins de transmettre la requête de ce lecteur aux responsables concernés.
Claire Houriet Rime