Les téléphones et les ordinateurs portables, les appareils photo, les graveurs et autres disques durs externes sont nos compagnons quotidiens: à la maison comme au travail, ils nous suivent et nous servent sans relâche, ou presque… puisqu’ils sont – eux aussi – sujets à des maladies et autres dysfonctionnements plus ou moins graves. Quelques gestes simples permettent pourtant de les éviter ou, du moins, tenter d’y remédier.
> Les bugs – Les équipements électroniques sont dotés d’un système d’exploitation qui n’a rien à envier à ceux des ordinateurs. Comme eux, ils sont donc susceptibles de «planter»: le téléphone se fige, l’appareil photo ne répond plus... Pour les relancer, il faut retirer l’accumulateur, attendre une à deux minutes, puis le réinstaller, avant de s’en servir de nouveau.
Les cartes à mémoire et les disques durs (ceux qu’on trou ve, par exemple, dans les enregistreurs DVD) sont aussi sujets à des pannes, qu’on peut prévenir – du moins partiellement – en effectuant un formatage régulier. Et on n’insistera jamais assez sur la nécessité de faire des sauvegardes régulières et de transférer sans attendre le contenu des cartes à mémoire sur l’ordinateur. Sans oublier une copie de sécurité sur un disque dur externe ou un DVD.
> Les chutes – Elles sont la première cause de mortalité des équipements électroniques. Les plus fragiles sont les appareils photo, qu’il convient donc d’assurer à l’aide d’une dragonne et de les ranger dans leur étui après utilisation.
Les ordinateurs portables courent les mêmes risques. Qui peuvent être évités si on ne laisse pas traîner au sol les câbles d’alimentation ou de réseau pendant leur utilisation et qu’on veille à les ranger dans une housse rembourrée pendant le transport. Ces mêmes précautions valent pour les téléphones portables.
Les téléviseurs sont certes toujours plus grands, mais ils sont bien moins stables que leurs ancêtres à tube cathodi que. Il faut donc les disposer pour qu’on ne puisse pas s’y accrocher en passant ou, mieux encore, en les fixant au mur.
> Les noyades – Un appareil tombé dans l’eau n’est pas forcément fichu. Mais il ne faut en aucun cas tenter de l’enclencher pour voir s’il a survécu! Il est conseillé de l’ouvrir, d’enlever l’accumulateur et de le laisser sécher au moins 24 heures sur un radiateur ou derrière une vitre.
En revanche, les liquides renversés sur les claviers des ordinateurs portables sont le plus souvent fatals ou entraînent une réparation coûteuse. Il est donc recommandé d’éloigner tous les verres ainsi que les bouteilles ouvertes.
> La poussière – Elle nuit non seulement au bon fonctionnement des appareils photo, en s’infiltrant dans le système optique, mais aussi des téléphones et des baladeurs numériques, lorsqu’elle pénètre dans les prises pour casque ou alimentation en y provoquant des mauvais con tacts. Là, encore, un étui fournit une protection indispensable.
> Les rayures – Les revêtements des écrans des divers appareils sont souvent de piètre qualité et cela vaut également pour les modèles destinés aux «baroudeurs», vendus comme étanches et anti-chocs. Ils se raient très facilement, surtout s’ils cohabitent au fond de la poche avec un trousseau de clés ou un couteau suisse! Une fois de plus, un étui adapté résout le problème, mais on trouve également dans le commerce ou sur internet des feuilles de protection d’écran autocollantes. Au vu de la grande diversité des matériaux utilisés, il n’existe pas de recette universelle pour polir un écran rayé. On peut toutefois tenter – mais avec soin et dans un coin non vital de l’écran – le dentifrice, le polish pour carrosserie ou la crème pour l’argenterie, entre autres.
> Les mauvais contacts – Les câbles d’alimentation ou de branchement des casques audio craignent les manipulations brusques, souvent à l’origine de mauvais contacts. Un bon moyen de les prévenir: choisir des modèles munis de prises coudées, et éviter tout effort important de traction ou de torsion. Lorsque le mauvais contact affecte la fiche moulée de l’accessoire, il est souvent possible de la faire remplacer par un modèle soudé dans un atelier spécialisé (entre 20 fr. à 30 fr.).
Si la panne ne peut être évitée, il est judicieux de consulter le mode d’emploi. Si ce dernier est perdu ou fait défaut, il ne faut pas hésiter à le réclamer au fabricant ou, plus simple encore, à le télécharger sur internet. De même, une visite sur les forums thématiques peut aussi apporter des solutions.
Laurent Zahn