A propos de notre article «La saga de la taxe au sac» (1/2013).
Cela fait maintenant plusieurs fois que je me fais renvoyer par la déchetterie avec mes emballages PET, l’excuse étant que l’usine de recyclage ne les accepte pas. De même, en ramenant des médicaments périmés à la pharmacie, on a, à plusieurs reprises, refusé de les prendre en charge et suggéré de les jeter à la poubelle. Pourriez-vous m’éclairer sur ces deux points?
Tatiana Oberson
La collecte des emballages PET a été réduite aux grandes surfaces, afin d’éviter un double paiement à la charge des consommateurs. Leur recyclage est, en effet, partiellement financé par une taxe, appelée «contribution anticipée», de 1.8 centime par bouteille, payée par les importateurs ou les distributeurs. Les magasins assument, quant à eux, une partie de la logistique pour acheminer les emballages rendus. En revanche, dans les points publics, le ramassage est à la charge des villes et il coûte cher. Certaines communes l’acceptent toutefois, mais à bien plaire. Il semble donc logique de ramener le PET là où il a été acheté, par exemple dans les grandes surfaces.
Concernant le retour des médicaments, même si certaines pharmacies et drogueries proposent de reprendre ceux qui sont périmés, elles ne sont pas tenues de le faire légalement. En revanche, vous pouvez les ramener dans une déchetterie, qu'elle soit fixe ou mobile.