J’ai découvert à Coop des pots de skyr, une sorte de yaourt. Qu’a-t-il de plus que les autres variétés traditionnelles? Est-il recommandé?
Le skyr est un fromage frais connu de longue date par les Islandais, car sa recette aurait été apportée par les Vikings norvégiens déjà. Il a fait son apparition aux Etats-Unis il y a quelques années où il connaît un succès fulgurant et serait, d’ailleurs, très prisé par les New-Yorkaises pour ses vertus diététiques et coupe-faim.
Dans nos commerces, il se décline en version nature ou aromatisée (myrtille ou fraise). Fabriqué à partir de lait écrémé auquel on ajoute des ferments lactiques (skyr) pour le faire cailler, le produit obtenu est ensuite égoutté.
Gustativement et nutritionnellement, le skyr «nature» s’apparente à un séré maigre ou à un yogourt grec nature 0%. Tous les trois sont plus compacts qu’un yogourt classique: ils contiennent deux fois plus de protéines, soit environ 10 g aux 100 g. Et, comme ils sont élaborés à partir de lait écrémé, ils ne contiennent plus de matière grasse et n’apportent que 60 kcal pour 100 g.
Si ce produit a tout pour plaire, il est en revanche particulièrement cher, tout comme le yaourt grec d’ailleurs. Chez Coop, il coûte 2.20 fr. le pot de 170 g, tandis que le séré maigre ne revient qu’à 2.80 fr. l’emballage de 500 g.
Doris Favre,
diététicienne diplômée