Vous avez constaté des montants farfelus sur vos derniers décomptes de téléphone, parfois déjà débités? Vous êtes probablement victime, comme nombre de nos lecteurs, d’une arnaque aux SMS surtaxés. Les sociétés derrière cette pratique s’appellent Paycon ou encore Echovox, qui les facturent pour des fournisseurs de service. Elles font l’objet de nombreuses réclamations sur notre plateforme et d’articles réguliers dans nos pages.
Néanmoins, quelques-unes de ces plaintes concernent directement les opérateurs téléphoniques. Les consommateurs tentent de contester directement auprès d’eux… et s’agacent, parfois, de leur inactivité.
Qu’en disent les compagnies concernées? Swisscom indique mettre régulièrement en garde ses clients dans des communiqués et supprime les montants litigieux dès que le client conteste. L’opérateur, qui a constaté une augmentation de ces litiges, a signalé à tous les fournisseurs de services d’abonnement SMS qu’elle ne tolérait aucun manquement dans la procédure d’inscription. Swisscom exige en effet une double confirmation; selon la loi, il en faut au moins une.
De son côté, Sunrise précise que trois consentements du client sont nécessaires afin qu’un contrat de SMS surtaxés soit conclu; il réfute ainsi la possibilité d’un abonnement indu. Mais précise, quand même que, en cas de litige, il n’insistera pas sur la facturation du montant.
Finalement, Salt conseille plutôt de contacter directement le fournisseur de services surtaxés, et propose son aide pour l’identifier.
A noter que le seul moyen de se protéger sûrement contre ces contrats non désirés est de faire bloquer tous les messages surtaxés via son opérateur; mais l’achat de ticket de bus ou de parking notamment ne sera alors plus possible. Sunrise propose aussi de fixer une limite de coûts en amont. ca
Le client mécontent dépose sa réclamation àl’attention d’une entreprise, qui sera automatiquement invitée à y donner suite. L’utilisateur pourra ensuite évaluer le Service clients et, ainsi, contribuer à son classement sur notre plateforme.
