S’offrir le luxe d’une cheminée au (bio)éthanol
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Bon à Savoir
25.03.2009
Dernière mise à jour:
06.07.2022
Nicolas Zeitoun
Elles ont envahi les catalogues, ces cheminées d’ambiance. Elles s’adressent à tout ceux qui n’ont pas de cheminées traditionnelles, puisqu’elles ne nécessitent pas de conduit. Leur fonctionnement est simple. On remplit un réservoir avec de l’éthanol (de l’alcool pur qui ne produit pas de fumée) et on allume. Cela peut être également du bioéthanol (d’origine végétale – l’appellation «bio» est contestée). Le combustible peut être liquide ou semblable à un ge...
Elles ont envahi les catalogues, ces cheminées d’ambiance. Elles s’adressent à tout ceux qui n’ont pas de cheminées traditionnelles, puisqu’elles ne nécessitent pas de conduit. Leur fonctionnement est simple. On remplit un réservoir avec de l’éthanol (de l’alcool pur qui ne produit pas de fumée) et on allume. Cela peut être également du bioéthanol (d’origine végétale – l’appellation «bio» est contestée). Le combustible peut être liquide ou semblable à un gel. Ce dernier dégagerait pourtant davantage d’odeurs.
Ces cheminées, il y en a presque de toutes les formes. Suivant les modèles, on peut les poser par terre ou les accrocher aux murs. Les prix sont aussi très variables. «Cela peut aller de 300 fr. jusqu’à 10 000 fr.», explique Gérald Frisighelli, vendeur dans un «Do it».
Tous les modèles consomment peu ou prou la même quantité de combustible: on compte un litre pour environ trois heures de fonctionnement. En revanche, les prix de l’éthanol varient fortement (environ de 5 fr. à 7 fr. pour un bidon d’un litre).
La combustion provoque une faible pollution, équivalente à trois bougies pour un litre. Cela s’explique par un fort rendement du système (près de 100% de la chaleur est restituée). Financièrement, ce serait pourtant un non-sens de les faire fonctionner tout le temps, car ces objets sont surtout décoratifs. Sans compter qu’il y a des risques: même s’il n’y a pas de fumée, cela reste du feu.
NZ