Les applications de navigation pour smartphones sont désormais capables de concurrencer les GPS classiques. «Moins chères et pertinentes», «alternative intéressante», «bons résultats», les propos laudateurs ne manquent pas dans deux tests récents réalisés par le TCS et le magazine français Que choisir.
Il apparaît ainsi que les applications, notamment des marques TomTom, Navigon, Garmin, Sygic ainsi que Navigation de Google Maps «accomplissent leur tâche principale, la navigation, sans grande difficulté et sans erreurs graves». Suivre le chemin indiqué par son téléphone a ses avantages, notamment au niveau du prix, généralement inférieur aux GPS classiques. Les applications testées ont, en effet, coûté de 40 fr. à 120 fr. environ, celles de Google Maps et de Nokia Maps étant même gratuites. Il faut certes ajouter à ces montants l’achat d’un support et d’un cordon d’alimentation, alors qu’ils sont inclus avec les GPS, mais l’investissement total reste moins élevé. L’autre grand avantage, c’est que le GPS téléphonique évite la multiplication des appareils à emporter.
Mais cette alternative a aussi ses inconvénients. Un GPS peut être aisément prêté, ce qui est moins évident avec un téléphone portable. Et, surtout, les cartes intégrées à certains appareils comme Google Maps, Navigation, Plans ou encore Nokia Maps nécessitent une connexion lors de la navigation, ce qui peut coûter très cher à l’étranger, en raison des tarifs prohibitifs du roaming. Ce n’est pas le cas des applications payantes téléchargées (TomTom, Navigon, etc.). Avec ces dernières, seules les informations TMC sur le trafic (bouchons, travaux) exigent qu'on soit connecté. Il est donc vivement conseillé de désactiver cette option hors de Suisse.