«Est-ce normal, s’interroge un de nos lecteurs, que Swisscom décompte chaque mois une “location“ pour un deuxième TV Box alors que j’ai dû l’acheter?
«Nous facturons en effet 119 fr. pour chaque boîtier supplémentaire, confirme Lauranne Peman, porte-parole de l’opérateur. Et le montant de 5 fr. payé ensuite chaque mois ne correspond pas à une location, mais au flux de données permettant de recevoir Swisscom TV sur un autre appareil».
Le procédé est justifié aux yeux du spécialiste des télécommunications Xavier Studer, auteur d’un blog qui porte son nom. «Le terme de “location“ utilisé par le service à la clientèle est certes mal choisi, mais l’opérateur apporte bel et bien un service supplémentaire en injectant des données».
Chez les autres fournisseurs qui proposent un abonnement par le biais du raccordement téléphonique, le deuxième téléviseur n’est du reste jamais gratuit (voir tableau). Le maximum d’appareils supplémentaires autorisé varie entre deux chez Sunrise et cinq chez Swisscom.
Les câblo-opérateurs, en revanche, permettent de brancher gratuitement autant d’appareils qu’on le souhaite sur la prise. Pour disposer des fonctions de replay et d’enregistrement, en revanche, il faut s’équiper d’une nouvelle box, offerte chez Citycable, et s’acquitter également d’une taxe mensuelle.
De leur côté, UPC et Naxoo (Genève) ne proposent pas de deuxième box. Quant à EBL (Jura) et Video 2000 (Neuchâtel), ils facturent un abonnement à prix plein si on souhaite disposer de toutes les fonctions sur un deuxième appareil.
A noter que, chez EBL, Naxoo et UPC, l’application Horizon Go permet de recevoir la télévision sur smartphone ou sur tablette avec fonction replay. Et, en complétant l’installation par un boîtier branché sur la petite lucarne, on pourra visionner les programmes pendant 30h.
Seul Wingo précise qu’un seul téléviseur par raccordement est prévu.
Claire Houriet Rime