Rien de tel qu’un week-end en famille dans la Ville Lumière pour se changer les idées. Les retrouvailles sur le quai de la gare de Lyon ont cependant été ternies pour ces deux couples partis en TGV, l’un de Genève, et l’autre de Frasne, quand ils ont comparé la manière dont ils avaient été traités en première classe.
Les Genevois se sont, en effet, vantés d’avoir été soignés aux petits oignons: collation et magazine, avec même une coupe de champagne avant l’arrivée à Paris. Les Neuchâtelois montés à Frasne ont, quant à eux, été mis au régime sec: ils n’ont même pas reçu une bouteille d’eau plate.
«J’ai réservé tous les billets au guichet à Genève, explique notre lectrice. En regardant les horaires, j’ai constaté qu’il était plus simple pour mes parents domiciliés à Travers de se rendre directement à Frasne, puisqu’il n’y a plus de TGV direct entre Neuchâtel et Paris et qu’il faut de toute façon changer à la frontière.»
Au retour, même topo: un repas du soir est servi, à la place, dans le train qui dessert Genève. Rien de tel en première classe dans la rame pour Frasne: Lyria explique qu’il faut aller en Suisse pour bénéficier de ce service! «Notre objectif est d’apporter un service de grande qualité en 1ère classe , afin de nous différencier notamment par rapport à la concurrence aérienne», explique la porte-parole de Lyria.
Ainsi, si le couple avait pris des billets pour Neuchâtel, ils auraient certes aussi dû changer de train à Frasne, mais ils auraient été placés dans la rame «suisse» qui va de Paris à Lausanne, où ils auraient été chouchoutés comme les Genevois.
Côté tarifs, variables selon le type de billet et la date, la différence est insignifiante. Pour avoir droit à une collation, mieux vaut donc réserver son billet au départ de Neuchâtel, quitte à prendre le train à Frasne si on habite le haut du canton.
Claire Houriet Rime