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Bon à Savoir 10-2018
03.10.2018
Dernière mise à jour:
04.10.2022
A propos de notre article «Des légumes gorgés de fongicides et d’insecticides» (9/18)
«Gorgé» d’alarmisme dans sa titraille, votre dernier article sur les traces et les résidus de produits phytosanitaires dans les légumes n’est pas digne d’un magazine d’information objective. Comment pouvez-vous parler de «légumes gorgés de f...
A propos de notre article «Des légumes gorgés de fongicides et d’insecticides» (9/18)
«Gorgé» d’alarmisme dans sa titraille, votre dernier article sur les traces et les résidus de produits phytosanitaires dans les légumes n’est pas digne d’un magazine d’information objective. Comment pouvez-vous parler de «légumes gorgés de fongicides et d’insecticides», alors que votre tableau n’indique que «trois légumes fortement contaminés», dont un seul dépasse la valeur limite légale. Votre commentaire au sujet des «produits suisses (qui) ne s’en tirent pas vraiment mieux que leurs concurrents étrangers» est également fallacieux, puisque, selon votre tableau, la part de 27,5% de produits suisses analysés se situe dans une proportion de 40% dans la zone verte (sans résidus), alors qu’elle n’est que de 18% dans la zone indiquée comme critique (contamination)… Alarmer et dénigrer sans fondement ne devrait pas être le fonds de commerce de Bon à Savoir dont la mission n’est certainement pas de préparer le terrain à des campagnes de votations à venir. Christian Aeberhard
Vous comprendrez qu’il n’est pas possible de résumer les résultats d’un test dans un titre. Il se trouve que, sur les 40 légumes analysés, seuls 7 étaient exempts de toutes traces de pesticides, soit 17,5%! De notre point de vue, ce résultat est mauvais. D’autant que certains produits qui se situent dans la contamination «faible» contiennent malgré tout trois pesticides. Ce que nous mettons en avant, c’est la présence de ces substances dans notre alimentation et l’effet cocktail que cela induit. En l’état, personne n’est en mesure d’affirmer que cela n’a pas d’incidence sur la santé. Certaines études tendent même à montrer le contraire, à tel point que l’Autorité européenne de sécurité des aliments a lancé un programme, MixTox, pour essayer de le déterminer scientifiquement. Aussi longtemps que le doute subsistera, nous continuerons donc à dénoncer la présence de pesticides dans nos assiettes.
La rédaction