On se satisfait volontiers d’un bagage à main pour partir en week-end. Mais pour des séjours plus longs, la bonne vieille valise devient vite incontournable. Le prix d’un vol risque alors de perdre son attractivité. En effet, sur les liaisons low cost, il faut payer un supplément pour emporter une valise en soute, un surcoût très variable et parfois peu clair.
Gros écarts de prix
Chez Easy-Jet, le surcoût est très variable. Il dépend de la distance du vol, de la date de la réservation, ainsi que du nombre de valises déjà enregistrées notamment. Autrement dit, il n’y a pas de grille tarifaire limpide. Seul le prix effectif est indiqué lors du processus de réservation.
En simulant aujourd’hui l’achat d’un vol Genève-Berlin, on constate ainsi que le bagage en soute serait facturé 53.23 fr. pour un départ le 8 janvier et un retour le 15 janvier 2017. Pour la même prestation, le tarif grimpe à 73.83 fr. (+ 38,7 %) pour un aller-retour les 11 et 18 septembre! Toutes les compagnies low cost n’ont pas une politique aussi floue en la matière. Ryanair, par exemple, affiche des prix très clairs: pour un aller-retour, un bagage en soute (20 kg) coûte 50 € pour les vols domestiques, 70 € pour les liaisons de moins de trois heures et 100 € pour de plus longs trajets.
Calquant leur politique sur celle de leurs concurrentes low cost, des compagnies telles que Swiss ou Air France facturent également les bagages en soute sur leurs vols bon marché. En revanche, leur politique tarifaire est encore plus limpide: 38 fr. chez Swiss et 55 fr. chez Air France quel que soit le type de liaison.
En ligne, c’est moins cher
En tous les cas, mieux vaut ne pas négliger le prix d’un bagage en soute en se focalisant uniquement sur le tarif des vols. Il est donc pertinent de simuler parfois une réservation pour savoir à quelle sauce on va être réellement mangés. Relevons au passage qu’il est moins cher de réserver son bagage en ligne qu’au guichet de l’aéroport qui ponctionne une taxe de service.
Bastien Lance / yng