Avec la sauna, le jacuzzi représente, pour certains, le comble du luxe et de la volupté. Mais il y a une bulle. Un bassin standard de 1,5 m3 engloutit facilement 4500 kWh/an, soit plus que la consommation annuelle d’un ménage moyen (3800 kWh/an)! Soucieux de préserver les ressources énergétiques, les cantons ont décidé de durcir la réglementation. Pour l’heure, et pour les installations fixes, les restrictions sont les suivantes.
Neuchâtel – Le chauffage de l’eau doit être assuré par des énergies renouvelables (solaire, bois), à 100% pour les jacuzzis extérieurs, à 50% au moins pour les bassins intérieurs. Utilisation possible de rejets de chaleur.
Genève – En extérieur: recours exclusif à des énergies renouvelables pour le chauffage. Utilisation possible de rejets de chaleur. Les pompes à chaleur (PAC) ne sont pas admises.
Berne et Vaud – Les jacuzzis contenant plus de 8 m3 (ce qui est gigantesque...) sont considérés comme des piscines et doivent être chauffés exclusivement avec des énergies renouvelables, des rejets de chaleur ou une PAC, à condition que le bassin soit isolé et couvert.
Fribourg – Quelles que soient ses dimensions, le jacuzzi doit être alimenté avec des énergies renouvelables, une PAC ou des rejets de chaleur.
Jura – Obligation de couvrir les bassins extérieurs de plus de 8 m3 s’ils sont chauffés avec une PAC.
Valais – Les installations soumises à autorisation de construire doivent faire un usage rationnel de l’énergie, ce qui condamne les appareils fonctionnant avec une résistance électrique.
De plus, les pompes provoquent bruits et vibrations susceptibles d’incommoder le voisinage. Il y a donc des normes à respecter pour les éléments intérieurs, alors que, dans la règle, les jacuzzis extérieurs sont soumis à autorisation de construire.