En arrivant à l’étranger, Christine Ratzenberger a toujours pour réflexe de bloquer l’accès aux données mobiles sur son téléphone. A son retour de Crête cet été, elle a donc été désagréablement surprise se voyant facturer par Salt un forfait journalier de 4 fr. pour trafic de données.
«Si cette lectrice a bien désactivé ses données, elle a très certainement été touchée par le roaming fantôme,» explique l’opérateur. Selon les paramètres de l’appareil et les logiciels installés, le blocage n’est en effet pas hermétique. Le smartphone parvient par conséquent quand même à télécharger des données, que ce soit pour une mise à jour ou des applications actives en arrière-plan. «Nous partons du principe que tous les appareils peuvent être concernés», précise le service de presse de Salt.
Dans un tel cas, Salt effectue, sur demande au service client, le blocage des données directement sur la plateforme informatique, en amont et non sur le téléphone. L’opérateur rembourse en outre les frais de la mésaventure.
De son côté, «Swisscom ne facture pas de frais d’itinérance aux clients qui ont bien désactivé le tarif de base dans les paramètres de leurs abonnement». Le surf à l’étranger n’est dans ce cas possible qu’en achetant des packs de données qu’il faut valider», explique le porte-parole Christian Neuhaus.
Pour les titulaires d’une carte à prépaiement, l’opérateur a pu résoudre le problème le 18 août dernier seulement en optant pour une adaptation technique qui fait encore l’objet d’un suivi. Les cas de «roaming fantôme» antérieurs à cette date seront analysés individuellement en vue d’un éventuel remboursement.
De son côté, Sunrise indique également avoir pris les devants et adopté des mesures sur son réseau pour empêcher tout téléchargement intempestif.
Claire Houriet Rime