Pour découvrir de nouveaux horizons en sortant des frontières, on peut, selon les pays et les convois, charger son vélo sur le train ou l’expédier. A découvrir, en complément à notre dossier «Le rail a trop peu d’égard pour la petite reine», BàS 5/12.
Emporter sa monture avec soi ou l’envoyer revient moins cher que d’en louer une sur place. Cette option offre aussi l’avantage de rouler avec son propre matériel. En Europe, deux options se présentent aux cyclistes. La plus simple, autorisée sur les convois affichant le pictogramme «vélo» à l’horaire, consiste à charger sa bicyclette sur le train, moyennant une réservation préalable. Le billet international coûte 20 fr. pour un aller simple.
Ce titre de transport est accepté vers la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie (avec restrictions), le Luxembourg, les Pays-Bas, le Danemark, la Pologne, la Slovaquie, la République tchèque et la Hongrie. En France, le billet international n’est pas valable. Il en coûte 10 euros (12 fr.) d’emporter son vélo en TGV ou en train de nuit (réservation obligatoire). Le transport dans les autres trains est gratuit.
Plus confortable, l’envoi d’une bicyclette n’est possible que vers l’Allemagne et l’Autriche, au tarif de 33 fr. (27 fr. pour les groupes et les familles). Ce prix inclut une housse de protection. Mais attention: comme le transport s’effectue en camion, il faut disposer d’une adresse sur place (particulier, hôtel ou auberge de jeunesse). On vérifiera donc avant l’envoi que le destinataire accepte de réceptionner les vélos jusqu’à l’arrivée des voyageurs, ce qui n’est pas toujours le cas.
L’expédition dure quatre jours ouvrables. Au retour, un camion viendra récupérer, sauf le week-end, les bicyclettes à l’adresse indiquée. Remorques et tandems ne sont pas acceptés.
Claire Houriet Rime
Davantage d’informations sur le site des CFF:
http://www.cff.ch